(Photo LPJ)
Pour cette raison, la ville avait lancé, en 2000, un "plan national de déchets urbains". Objectif : réduire la masse de déchets, mais aussi mieux gérer leur traitement, d'ici l'horizon 2006. Selon les engagements pris voilàsix ans, la moitiédes déchets de matière organique devaient ainsi être compostés d'ici la fin de l'année. 75% des déchets papier, carton et verre, devaient en outre être recyclés. Une mission qui, au vu de la situation actuelle, s'apparente fort àune mission impossible.
Plus d'efforts pour une ville plus propre
A Barcelone, des efforts ont certes étéréalisés. Ces dernières années, on a vu fleurir de plus en plus de conteneurs sur les trottoirs, de points de compostages et de poubelles àplusieurs compartiments. Mais selon le "plan national de déchets urbains", un conteneur de chaque matière devait être installépour 500 personnes. Or àBarcelone comme àMadrid, on est loin de ce chiffre.
Selon la mairie, il s'agirait d'un problème de place. La solution serait alors la collecte pneumatique, c'est-à-dire par aspiration àtravers des souterrains. Un système ingénieux dont plusieurs villes espagnoles, ainsi que le quartier du forum, àBarcelone, bénéficient? mais malheureusement lourd en investissement, et donc difficile àgénéraliser.
Si les conteneurs peuvent disparaître de la surface, les déchets, eux, sont toujours là. Au paradis du développement durable, la solution miracle serait de donner une seconde vie àces poubelles. Et mieux, de les réduire. A cela, il n'y a qu'un mot àajouter : triez ! Après tout, il n'y a que la pédagogie qui paie.
Patricia LALLO. (LPJ) 7 juin 2006
http://revista.consumer.es/web/es/20051101/actualidad/tema_de_portada/