D'importants projets pour le transport de pétrole et de gaz à travers la Birmanie jusqu'en Chine provoquent des atteintes aux Droits de l'homme, dont le travail forcé, la violence, les expulsions et confiscations de terrains, ont informé des militants hier. Le déploiement de 6.600 soldats pour protéger le futur chantier de pipelines, déployés des côtes ouest birmanes à la frontière nord-est avec la Chine, risque d'augmenter les abus et les troubles ethniques, selon un rapport du Shwe Gas Movement. L'organisation a déclaré que les infrastructures sont construites grâce au travail forcé et que des terrains ont été confisqués pour pouvoir y installer des camps militaires et des routes. Le rapport exhorte les compagnies comme China National Petroleum Corp. et le sud-coréen Daewoo International de se retirer de ces projets, dont le but est le transport du gaz naturel de Birmanie et du pétrole d'Afrique et du Moyen-Orient, à destination de la Chine. “Les entreprises ignorent les abus généralisés et la guerre civile qui s'aggrave”, a déclaré Wong Aung de Shwe Gas Movement. "Les investisseurs devraient se retirer maintenant avant que le projet ne leur explose au visage”. Selon l'organisation, les offensives de l'armée birmane pour se débarrasser des minorités ethniques habitant les zones riches en ressources des états du Kachin et de Shan depuis mars 2011, ont forcé plus de 50.000 personnes à fuir.
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html avec AFP) mercredi 7 septembre 2011
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