Suite à une fuite sur un oléoduc, 50.000 litres de pétrole brut ont été déversés en mer au large de Rayong dans le sud-est de la Thaïlande. Ils menacent des plages touristiques le 28 juillet au matin, avant que le risque ne s'estompe au fil de la journée. Quoi qu'il en soit, les autorités tentent de prévenir un désastre écologique.
La fuite sur un oléoduc de la société PTT Global Chemical a été constatée peu avant 7h le 27 juillet. 50.000 litres de pétrole brut se sont ainsi déversés dans la mer à une vingtaine de kilomètres au large de Rayong, au sud-est du pays. Un porte-parole de PTT a déclaré dimanche 28 juillet au matin, au Bangkok Post, qu'il était possible que la matière atteigne la plage de Mae Ramphung, très prisée des touristes. Une marée noire de 2,5 km de long et 800 mètres de profondeur s'est formée.
Dix bateaux de la marine nationale pompent sans relâche la matière indésirable. Quatre navires, affrétés par la compagnie, ont versé sur la nappe de pétrole quelque 35.000 litres de dispersants. Samedi soir, un directeur du Département de la marine nationale a assurait que 30 à 40% de la marée noire avait ainsi été retirés de la mer. Des experts de Singapour ont été appelés par la Thaïlande pour épauler les autorités locales à juguler cette marée noire.
L'AFP faisaient état, dimanche 28 juillet en fin d'après-midi (heures locales), de craintes sur les conséquences à long terme de la catastrophe. "Nous avons des inquiétudes sur les produits chimiques utilisés même s'il est clair que le pétrole ne touchera pas les plages ni le corail", a déclaré Phuchong Saritsadeechaikol, directeur du Centre de conservation des ressources marines et côtières du gouvernement.
Une autre filiale de PTT avait été impliquée en 2009 dans une énorme marine noire devenue la pire survenue en mer dans l'histoire de l'Australie, après un accident d'exploration. La fuite dans le puits de Montara s'était répandue jusqu'en Indonésie pour atteindre, selon les sources environnementales, la surface de 90.000 kilomètres carrés. Une enquête du gouvernement australien avait pointé du doigt les responsabilités profondes de la compagnie.
LB avec AFP lundi 29 juillet 2013