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La Thaïlande met ses drapeaux en berne sur trois jours en solidarité avec l’Iran

La Thaïlande a annoncé que les organisations gouvernementales et les entreprises publiques mettraient leurs drapeaux en berne pendant trois jours, les 23, 24 et 27 mai, pour honorer le défunt président iranien Ebrahim Raïssi, décédé dimanche à l’âge de 63 ans dans un accident d'hélicoptère près de la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Iran.

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Photo Public National News Bureau of Thailand
Écrit par La rédaction de Bangkok
Publié le 23 mai 2024, mis à jour le 23 mai 2024

L'hélicoptère transportant le président Raïssi et plusieurs hauts fonctionnaires, dont le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, s'est écrasé dimanche après-midi dans une région montagneuse éloignée, entraînant leur mort. 

L’annonce officielle de la mort du dirigeant de ce pays poids lourd du Moyen Orient a été faite lundi 20 mai.

Le 22 mai était férié en Thaïlande en raison du jour du Vesak ou VIsakha Bucha. 

"En réponse à cet événement tragique, le gouvernement thaïlandais a exprimé ses plus sincères condoléances à l'Iran, honorant une relation de longue date entre les deux nations, qui s'étend sur plus de 400 ans", a indiqué le département thaïlandais des Relations Publiques dans un communiqué.

Au-delà des condoléances diplomatiques de rigueur exprimées par de nombreux autres pays comme la France, la mort de celui qui était pressenti pour succéder au Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a suscité des hommages plus appuyés de la part de plusieurs pays dont la Russie, la Chine ou encore la Turquie ainsi que d'autres alliés de Téhéran dans la région, certains saluant notamment son engagement en faveur de "l'axe de la résistance" contre Israël.

Une minute de silence a également été observée au Conseil de sécurité de l’ONU, à New York, suscitant de vives réactions de la part d’Israël, de politiciens étrangers et aussi de défenseurs des droits humains qui dénoncent des exactions commises sous la responsabilité d’Ebrahim Raïssi, dont certaines remontent jusqu'en 1988 et lui ont valu le surnom de "Boucher de Téhéran".

Cité par l’agence Reuters, le directeur du Centre pour les droits de l'homme en Iran (CHRI), Hadi Ghaemi, présente Ebrahim Raïssi comme le "pilier d'un système qui emprisonne, torture et tue les personnes qui osent critiquer les politiques de l'État".

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Publié le 23 mai 2024, mis à jour le 23 mai 2024

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