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Le prix de l’immobilier va-t-il baisser en Nouvelle-Zélande ?

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Écrit par Domaines New Zealand
Publié le 17 décembre 2018, mis à jour le 16 janvier 2019

Alors que le prix des logements baisse considérablement en Australie, on peut se demander si la Nouvelle-Zélande va à son tour observer un ralentissement des prix sur son marché immobilier ? Domaines NZ, première agence immobilière francophone en Nouvelle-Zélande, nous éclaire sur la tendance actuelle.

 

Domaines NZ

 

À l’inverse de son voisin l’Australie, la Nouvelle-Zélande ne dispose pas d’un grand nombre de biens immobiliers disponibles sur le marché. La population grandit, l’immigration augmente, le tourisme explose mais le pays manque d’infrastructures pour faire face à cette évolution démographique et la construction peine à suivre une forte demande. L’année dernière, seulement 8 600 maisons ont été construite à Auckland, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande avec 1,6 millions d’habitants (soit la moitié du nombre de logements nécessaires pour faire face à la demande). Le gouvernement a bien lancé le programme « Kiwibuild » pour tenter de remédier au problème et se fixe pour objectif de construire 100 000 logements en 10 ans. Assez naturellement, cette pénurie s’accompagne donc d’une augmentation du prix de l’immobilier tandis qu’au contraire, de nombreux appartements sont disponibles à l’achat dans les grandes villes de Sydney et Melbourne.


Les banques néo-zélandaises augmentent les taux d’emprunt


Même si la Nouvelle-Zélande va sans doute bientôt voir ses taux d’emprunt augmenter, (comme dans la plupart des autres pays) les banques néo-zélandaises se sont récemment engagées dans une « guerre des taux » et ces dernières semaines les emprunteurs ont pu bénéficier d’emprunts à des montants fixes assez bas. De plus, environ 80% de la dette est à taux fixe en Nouvelle-Zélande, ce qui laisse le temps aux emprunteurs d’ajuster leurs finances avant que l’augmentation du taux d’intérêt ne soit reportée sur leur prêt. Cela contraste nettement avec l’Australie, où les taux variables dominent.


 La Nouvelle-Zélande limite les pratiques de prêt à risque


Les autorités de réglementation néo-zélandaises sont également plus proactives que celles de l’Australie en termes de pratiques de prêts à risque. Les crédits « in fine » sont mieux contrôlés et le pays a mis en place un système de restriction depuis 5 ans qui limite les LVR (Loan to Value Ratio, soit le pourcentage du montant de l’investissement financé par la banque).

En conclusion, le marché immobilier néo-zélandais repose donc sur des bases plus sûres que celles du marché australien. Et si un repli soudain est toujours possible, rien ne laisse à croire que la situation australienne pourrait se produire en Nouvelle-Zélande. 

 

 

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