La reine Elizabeth II fêtait son 92ème anniversaire ce samedi 21 avril. La veille, les différents dirigeants du Commonwealth, dont fait partie la Nouvelle-Zélande, se sont mis d'accord pour que son fils aîné prenne sa succession, comme elle l'avait souhaité.
Son futur titre de chef de l'organsiation se veut "symbolique et non héréditaire". Theresa May et Justin Trudeau se sont montrés favorables à cette décison lors du sommet qui s'est tenu jusqu'à vendredi soir et qui réunissait les 53 pays anciennement coloniés par le Royaume-Uni. Cependant, le maintien d'une figure royale à la tête du Commonwealth n'a pas fait l'unanimité. On notera par exemple Jeremy Corbyn, leader de l'oppostion travaillisite, qui aurait souhaité que la fonction soit tenue par une présidence tournante, c'est-à-dire qu’elle soit attribuée en alternance parmi les 53 leaders du Commonwealth.
La reine d'Angleterre avait par ailleurs déclaré: "Je souhaite sincèrement que le Commonwealth continue d'offrir stabilité et continuité pour les générations futures et décide qu'un jour, le prince de Galles poursuive cet important travail".
Elizabeth avait pris la tête de l'organisation en 1952, à la suite du décès de son père, le roi George VI.