Classés neuvièmes lors de l'étape australienne, les bleus de Manoël Dall'Igna avaient à cœur de mieux faire lors de tournoi en Nouvelle-Zélande. Malheureusement beaucoup de joueurs étaient entamés physiquement dû à l’enchaînement des matches.
Ce qu'il faut retenir du tournoi des bleus
Lors du premier match face aux néo-zélandais, les bleus prennent une belle fessée et s'inclinent 52 à 7 «On vient de prendre une grosse baffe et on prend conscience de là où l'ont est » analyse Pierre-Gilles Lakafia à la sortie du premier match.
Face aux argentins, on retrouve les français avec beaucoup plus de panache et d'engagement, et un jeu plus construit. Les bleus s'imposent 28/14 . « On n'a rien lâché, les gars sur le terrain ont fait le taff. Le 7 c'est surtout le mental » réagit Paulin Riva à la fin du match.
Opposé à l’Écosse, France 7 avait pour objectif d'aller chercher une deuxième victoire. Malheureusement, les joueurs manquent de réalisme et y laissent beaucoup d’énergie, notamment sur une grosse séquence défensive qui dure plus de deux minutes . Ils s’inclinent 26 à 14. « A 7 c'est facile de tout mettre en place, nous n'avons pas assez maîtrisé notre jeu. Nous n'avons fait que défendre » constate Pierre Popelin.
Pour la deuxième journée, les français basculent en Trophy (classement pour la neuvième place) contre la Papouasie, équipe à leur portée. Mais l'équipe de France est épuisée par ses derniers matchs. Le résultat est sans appel (35/0). La réaction de Stephen Parez en témoigne : « je pense que nous avons manqué totalement d'humilité sur ce match. On n'a pas réussi à respecter notre plan de jeu, cela nous a posé soucis, on n'a pas réussi à réguler. Il faut aussi regarder les cotés négatifs pour ne pas les reproduire sur les autres tournois »
Lors des deux derniers matchs, les bleus ont su relever la tête en remportant les rencontres face aux espagnols (14/19) et aux gallois (19/17). Les français terminent treizième de l'étape en Nouvelle-Zélande, leur plus mauvais classement était à Vancouver l'an passé (15ème).
Les quelques points individuels positifs de France 7
Malgré ces trois défaites sèches, l'équipe est prometteuse et le mélange entre expérience et jeunesse prend parfaitement. Les anciens comme Manoël Dall'Igna, Pierre-Gilles Lakafia ou Stephen Parez ont su se montrer décisifs dans les moments clés. Pierre Popelin, lui, a maîtrisé parfaitement ses coups d'envois et a su répondre présent défensivement. Charles Lagarde et Jean-Baptiste Manévy ont fait parler leurs vitesses et leurs bonnes visions quand il le fallait. Jean-Pascal Barraque, casseur de lignes et franchiseur dans les moments clés, devient un atout important. Le duo Demai Hamecher - Riva est parfaitement rodé offensivement. Bastien Berenguel, malgré quelques erreurs défensives, a montré des capacités offensives, notamment sur le grattage des ballons. Enfin Thibaud Mazzoleni a fait parler toute sa fougue en arrivant à casser les lignes. Quant à Tévité Vérédamu -il joue après contact- il est monumental en défense et apparaît comme le nouveau facteur X de France 7.
Prochaine étape : Las Vegas, du 2 au 4 mars 2018
Revoir notre interview exclusive de Pierre Popelin avec La Minute Sevens :
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