Aujourd'hui plus que jamais, un espace de travail flexible peut aider à répondre aux exigences d'une nouvelle ère. En quête d'agilité, beaucoup d'entreprises Néo-Zélandaises se tournent désormais vers les espaces de co-working. Plutôt que d'avoir un seul bureau central dans le CBD par exemple (coûteux), elles peuvent désormais opter pour des emplacements multiples et flexibles dans, et en dehors, du centre-ville.
La flexibilité de la main-d'œuvre
La tendance à des locaux plus flexibles s'accentuait même avant les événements de 2020. CBRE, géant de l'investissement immobilier, identifiait par ailleurs que le marché des bureaux flexibles dans le monde entier augmentait à un taux d'environ 13% par an, et que le marché avait même triplé en taille depuis 2006. Parallèlement, JLL, un autre grand nom des services immobiliers, prévoit que jusqu'à 30 % des portefeuilles immobiliers des entreprises seront des espaces de travail flexibles d'ici 2030.
En effet, une étude réalisée par Deloitte en 2018 montrait que la flexibilité (en termes d'horaires et de lieu de travail) était le troisième facteur le plus important pour les jeunes travailleurs. La moitié des personnes âgées de 25 ans et 44 % des membres de la génération Z la décrivent comme "très importante" lorsqu'ils choisissent de travailler ou non pour une entreprise.
Formation, pratiques managériales, flexibilité... Ce sont des critères devenus primordiaux pour les "Millennials" dans le choix du futur employeur.#Deloitte #Millennials #GénérationY https://t.co/dZFMXNI0xt
— Clara Jacono (@clara_jacono) August 20, 2018
Le choix d'un espace de bureau flexible, en particulier pour la collaboration, pourrait aussi aider les communautés et les régions à se rétablir plus rapidement, suggère Dane Stangler, directeur de l'innovation politique au Progressive Policy Institute (PPI), qui écrivait pour Forbes : "la dimension communautaire est tout aussi importante que l'impact économique. Elle sera d'une importance capitale pour la reprise et le rebond".
Une incitation financière évidente
"Quand les petites entreprises se remettront sur pied, elles pourraient être à la recherche de locaux plus flexibles, offrant des baux plus courts et plus d'options pour agrandir ou réduire l'espace nécessaire" ajoute le journaliste Oliver Ralph du Financial Times.
À New York, Londres, Tokyo, Sydney, Hong Kong et Paris, le coût annuel estimé d'un espace de bureau conventionnel est de 14 000 £ (environ 15 400 EUR) par bureau, sur la base du coût moyen d'un bail standard, pour 50 bureaux sur une période de cinq ans. À Auckland, en Nouvelle-Zélande, ce coût annuel moyen est de 12 600 NDZ (environ 7 200 EUR).
WeWork looks like it might die of coronavirus. But its oldest and largest competitor, Switzerland-based IWG, is well-positioned to survive the outbreak—and thrive in its aftermath. After all, IWG's founder, Mark Dixon, has been here before https://t.co/kPDQ90k6zV pic.twitter.com/tM6QHGqBny
— Forbes (@Forbes) April 10, 2020
Depuis plus de 30 ans, IWG révolutionne les espaces de travail flexibles, permettant aux organisations du monde entier d'adopter une nouvelle approche de la routine de travail traditionnelle. De nombreuses entreprises saisissent ainsi cette opportunité pour créer un avantage concurrentiel : en réduisant notamment les coûts, en stimulant la productivité et en attirant et/ou retenant les meilleurs talents.