Nous avons eu la chance de rencontrer les équipes de Soletanche Bachy International au coeur de la station de Britomart à Auckland. Spécialisée dans les fondations et les technologies du sol, le Groupe intervient à Auckland pour transformer son réseau de transport en commun. Zoom sur ce groupe mondialement reconnu qui, tout en participant au rayonnement de sa branche néo- zélandaise, a su conserver son ADN français.
Les racines d’un groupe devenu leader mondial
L'art des fondations est vieux comme le monde mais son expression scientifique, la géotechnique, date seulement des années 1920. Les entreprises Soletanche et Bachy ont été les pionnières industrielles de cette nouvelle discipline et ont mis au point la plupart des innovations ayant révolutionné les technologies du sol. Leur fusion en 1997 a consolidé leur leadership du secteur.
Avec 10 000 collaborateurs, plus de 4000 projets par an dans plus de 60 pays à travers le monde et un réseau de près de 80 filiales et agences locales, le groupe Soletanche Bachy International est une référence mondiale dans les fondations et les technologies du sol.
L’entreprise apporte des compétences polyvalentes dans le cadre de grands projets d’infrastructures, un savoir-faire de spécialiste et une expertise complète. Spécialiste de l’injection à l’origine, le groupe maîtrise désormais toute la gamme des procédés de géotechnique, de fondations spéciales, de travaux souterrains et maritimes, d'amélioration et de dépollution des sols. Parmi quelques 60 000 chantiers tous menés à bonne fin, citons l'étanchéité et la réparation de grands barrages, les parois de protection de centrales nucléaires, les tunnels de la plupart des métros des grandes agglomérations, les fondations les plus profondes pour les tours les plus hautes en Asie, en Europe, au Moyen-Orient, la réhabilitation de monuments historiques comme l'Arc de Triomphe ou le Grand Palais à Paris, le théâtre Bolchoï à Moscou ou la gare Saint- Pancras à Londres...
Présent en Nouvelle-Zélande depuis 2004, Soletanche Bachy a décidé d’investir en 2012 dans l’une des plus anciennes entreprises familiales du pays : March Construction. Associé à Downer New Zealand, Soletanche Bachy International a convaincu les responsables du City Rail Link, le futur métro d’Auckland, de leur attribuer une première partie du projet en avril 2015.
La construction du tout premier métro à Auckland
Considérée comme une ville éco-intelligente, Auckland a néanmoins vu son équilibre se fragiliser par l’afflux de nouveaux habitants. Avec un taux de croissance annuel qui avoisine les 2%, dû en grande partie à l’immigration, la “cité des voiles” attire en effet de plus en plus de monde et sa démographie est en plein boom. Pour faire face à cette croissance exponentielle, l’autorité territoriale d’Auckland (Auckland Council), décide de miser sur l’évolution des transports en commun et de construire le tout premier métro du pays : le City Rail Link.
Reconnu pour sa technicité d’orfèvre, le groupement Soletanche Bachy International – Downer New Zealand se voit attribuer la responsabilité du raccordement de la station de Britomart au City Rail Link. Complexe et sensible, ce projet nécessite un travail d’excellence et une maîtrise de procédés très pointus comme la réalisation de parois moulées sous le bâtiment historique. Le bureau de poste de Britomart est un bâtiment emblématique pour la ville d’Auckland, le travail opéré doit être l’un des plus méticuleux pour que celui-ci reste intacte.
En 2017, Vinci Construction rejoint Downer NZ et Soletanche Bachy International pour répondre à l’appel d’offre pour la partie principale du projet. Celui-ci comprend notamment les 3 stations d’Aotea, Karangahape et Mount Eden ainsi que la construction du tunnel reliant Aotea Station à Mount Eden Station.
D’envergure internationale, Soletanche Bachy International est néanmoins le parfait modèle du “local-global” parvenant à s’implanter au coeur des villes pour leur transformation tout en se mettant au service de ceux qui y vivent. Touché par la culture locale, le groupe va d’ailleurs plus loin en soutenant depuis sa première édition Le Renault French Festival.