Splore Festival : une édition 2021 plus sustainable que jamais

Celle qui est considérée comme « la plus grande fête costumée du pays » revient bientôt. Même recette, nouvelles convictions : le Splore Festival, qui ouvre ses portes le 26 février prochain, mettra cette année un point d’orgue sur l'éco responsabilité de tous ses festivaliers, exigeant de chacun un petit effort pour réduire leur empreinte carbone.

Alors que sera donné dans quelques jours maintenant le coup d’envoi de l’édition 2021 du Splore Festival, les organisateurs attirent l’attention des festivaliers sur un enjeu particulier. L’empreinte carbone, grossièrement la quantité de dioxyde de carbone consommée pour entreprendre quelque chose, demeure cette année au centre de toutes les attentions. Face à la dégradation de l’environnement néo-zélandais, si précieux aux yeux des Kiwis, le Splore Festival se mue en exemple pour inciter tous ses festivaliers à réduire comme ils le peuvent leur empreinte carbone.

Cette campagne d’engagement invite les fêtards à apporter un changement pratique pour réduire leurs émissions de carbone. Le covoiturage semble par exemple être un biais efficace et peu coûteux, en temps ou en argent. L’utilisation d’un bus subventionné pour l’événement, le choix d’un repas végétarien, l’emprunt et l’utilisation de matériaux recyclés pour les costumes sont tant d’autres initiatives qui renforceraient la campagne de Splore.

Grâce à l’agence environnementale Toitū Envirocare, qui « amène les entreprises à soutenir l’environnement et l’économie grâce à une certification environnementale crédible », le Splore Festival a obtenu la certification « d’opération événement certifié zéro carbone ».

De quoi ravir John Minty, directeur du festival, inquiet face à une situation climatique alarmante : « Splore se déroule sur une plage, à Tāpapakanga, un magnifique parc régional côtier. L'urgence climatique est une réelle menace pour le littoral néo-zélandais. Nous avons déjà vu l'estran s'éroder de manière assez spectaculaire autour de la scène principale au cours de la dernière décennie ».

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