Une étude récente de l’Université d’Auckland a révélé que près d’un quart des poissons du Golfe d’Hauraki auraient des microplastiques dans les intestins.
Deux étudiantes à la Joint Graduate School in Coastal and Marine Science de l’Université d’Auckland ont tiré des conclusions inquiétantes de leur étude sur la façon dont les microplastiques affectent les espèces de poissons de Nouvelle-Zélande.
Devina Shetty et Veronica Rotman se sont concentrées sur 6 espèces de poisson que l’on retrouve couramment dans le Golfe d’Hauraki : le vivaneau, la plie à ventre jaune, le grondin, le maquereau, le kahawai et le pilchard. Sur un échantillon de 305 poissons de ces différentes espèces, les deux scientifiques ont retrouvé des particules microplastiques dans 70 d’entre eux.
Les particules microplastiques sont des morceaux de plastique de moins de cinq millimètres de long. Des recherches de l'Université d'Auckland ont précédemment révélé que 33 des 34 espèces de poissons commerciales du pays avaient manifestement ingéré du plastique dans le Pacifique Sud, y compris à Auckland.
Malgré de nombreux progrès dans le domaine, les experts ne connaissent pas encore parfaitement bien les effets potentiels des microplastiques sur la santé humaine, bien qu’ils apparaissent comme nuisibles sur celle-ci.
A new study on marine #microplastics has revealed their impact on the gut and tissues in several NZ fish species?. Microplastics were found in 70 of 305 fish sampled from Hauraki Gulf and in 95% of 60 hoki from West Coast, Cook Str. & Chatham Rise.
— NIWA (@niwa_nz) March 19, 2021
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