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La Nouvelle-Zélande entrave un processus de paix Onusien

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Écrit par Clémentine Kerfriden
Publié le 1 novembre 2018, mis à jour le 1 novembre 2018

Un rapport de l'Organisation de contrôle des ressources naturelles du Sahara Occidental a dévoilé il y a 4 ans une liste de sociétés impliquées avec le Maroc dans le "pillage" des ressources naturelles du territoire occupé du Sahara Occidental. La liste des sociétés impliquées comportait notamment la Nouvelle-Zélande. 

Si le Canada, les États Unis d'Amérique, la Lituanie, le Mexique, l'Inde, le Venezuela, l'Autriche, la Corée du sud ou encore la Russie faisaient tous partis de cette liste, tous ces pays ont arrêté de piller le phosphate sahraoui, les sociétés néo-zélandaises continuent quant à elle de sévir dans le désert. 

Le Front Polisario, mouvement politique et armé du Sahara occidental, a appelé jeudi 25 octobre les sociétés néo-zélandaises impliquées dans le pillage du phosphate sahraoui à cesser leurs activités, violant des lois internationales et entravant "le processus de paix de l’ONU et encourageant le régime marocain à poursuivre son occupation illégale du Sahara Occidental".

 

front polisario


Bien que le gouvernement néo-zélandais se soit positionné en soutien du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, le représentant du Polisario, Mohamed Fadel Kamal, a toutefois condamné les activités des sociétés néo-zélandaises qui exploitent illégalement le phosphate sahraoui, soulignant que ces firmes sont "restées les seules à être présentes sur le terrain après le retrait de toutes les sociétés occidentales".

Le représentant du Front Polisario intervenait dans le cadre d'une conférence organisée par l’Institut Néo-zélandais des Relations Internationales, sous le thème "le Sahara Occidental, dernière colonie de l’Afrique : rôle des richesses naturelles dans la persistance de l’occupation". 

La conférence a vu la présence d'ambassadeurs accrédités en Nouvelle-Zélande, des magistrats, des académiciens, des journalistes et des responsables de l'ONU en Nouvelle-Zélande, ainsi que des membres du Mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui, un grand nombre d’étudiants et des universitaires.   

Le combat durant depuis 4 ans, Mohamed Fadel Kamal estime que l'implication de ces sociétés "porte préjudice à la réputation de la Nouvelle-Zélande, de son peuple et de son gouvernement".

 

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