

La communauté Māori, qui représente 15% de la population Néo-Zélandaise, fait partie intégrante de la culture du pays. Rendre férié le Matariki (nouvel an Māori) permettrait une meilleure reconnaissance de la culture indigène en Nouvelle-Zélande, mais aussi d'assurer à Jacinda Ardern un soutien électoral important pour les prochaines législatives.
L'actuelle Cheffe du gouvernement explique que cela pourrait permettre au pays, qui compte peu de jours fériés, de donner un coup de pouce au tourisme ainsi qu’à la consommation. Mais d’après elle, l’important n’est pas là, « il ne s’agit pas seulement d’une décision économique, il s’agit de reconnaître ce que nous sommes en tant que nation ».
Certain de ses détracteurs, comme Judith Collins, leader de l’opposition du parlement et chef du Parti national de Nouvelle-Zélande, s’inquiète de l’impact économique que cela pourrait avoir sur une partie de la population. En effet, elle a déclaré que « certains dans notre équipe pensent que c’est une excellente idée. Le problème est qu’il s’agit d’un autre jour férié que les employeurs devront payer ».
Si l’issue de cette proposition est encore difficile à déterminer, une chose est sûre, la défense et la promotion de culture Māori sont devenus au fur et à mesure des années un enjeu majeur en Nouvelle-Zélande.
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