À l'instar de la France, la Nouvelle-Zélande commence à subir très sérieusement les effets du coronavirus. Tandis que 53 cas ont été dénombrés dans tout le pays, des mesures de restriction très strictes sont mises en places pour stopper la propagation du virus. Parmi elles : 14 jours de confinement pour tous les nouveaux arrivants sur le territoire et la fermeture totale des frontières aux étrangers ayant pour conséquence directe une très forte baisse de fréquentation dans les restaurants notamment.
Conséquence directe et victimes collatérales de l'épidémie du coronavirus, de nombreux cafés et restaurants connaissent une très forte baisse de fréquentation et bon nombre de produits de premières nécessités sont en rupture de stocks dans les supermarchés. À tel point que les achats sont désormais limités à 2 articles similaires par personne au Countdown par exemple. Dès lors, de nombreux messages de soutien et/ou d'appels à l'aide fleurissent sur les réseaux sociaux appelant notamment à la solidarité.
De leurs côtés, les restaurateurs tentent de s'adapter comme ils le peuvent pour survivre et rassurer leur clientèle. Simon Benoit, français de 32 ans et restaurant manager à Cazador, témoigne des mesures extrêmes prises par le staff pour éviter toute propagation du virus au sein de son établissement : « On a nettoyé le restaurant de fond en comble, les interrupteurs, les poignées de portes. Entre chaque transaction, on nettoie notre machine à carte. Nous faisons tout pour être le plus rassurant possible et laisser le plus de place aux gens ». Même démarche chez Apéro Food & Wine, ce resto branché situé sur K-road qui connait une chute drastique de ses réservations : « Nous avons du gel hydroalcoolique à disposition dans le restaurant et nous désinfectons tous les menus, les tables, la machine à carte et j'en passe » explique Leslie Hottiaux, head Chef et co-owner.
Dans le flou le plus complet quant à la suite des événements, de plus en plus de restaurants proposent également une formule take away. À Herne Bay par exemple, Paris Butter met désormais à disposition des plats prêts à être consommés à domicile avec une nouvelle formule plat-dessert à 30 dollars. D'autres, comme Little French Pastry, tentent de garder leurs clients à coup de hashtag sur les réseaux sociaux : « Pour le moment, nous sommes encore ouverts et délivrons toujours nos produits #supportsmallbusiness ». Et Leslie Hottiaux de conclure, non sans une pointe de légèreté : « Nous restons ouvert pour ceux qui auraient envie d’un peu de “french food”, rillettes, pâté, saucisse… ».
Le week-end arrive. Qui dirait non à un peu de réconfort en ces temps difficiles ?