KidsRights est une organisation internationale non gouvernementale qui classe chaque année 182 pays en fonction de leur respect de la convention internationale des droits de l'enfant et elle place la Nouvelle-Zélande à la 168e place.
Ce classement prend en compte le droit à la vie, à l'éducation, à la santé à la protection et le contexte favorable aux droits de l'enfant. Si l'on peut s'étonner que la Nouvelle-Zélande se retrouve derrière des pays comme la Corée du Nord ou l'Afghanistan, c'est en réalité normal.
Ce classement est relatif au niveau de vie globale de chaque pays. La Nouvelle-Zélande est le quatrième pays le plus démocratique, la 64e puissance économique, et même première dans le classement de la résilience face à la covid. Le niveau de vie est bien meilleur que dans la plupart des 181 pays, mais KidsRight ne prend pas en compte cela. Tout ce qui compte, c'est comment le gouvernement a mis en avant les enfants dans ses réformes annuelles. Pour un pays aussi développé, la Nouvelle-Zélande est en capacité de faire mieux, mais ne le fait pas.
Des problèmes à régler
Même si la Nouvelle-Zélande remplie de nombreuses conditions favorables, 20% des enfants vivant dans les familles dont les revenus sont 60% moins élevés que la moyenne du pays souffrent de la pauvreté. La Nouvelle-Zélande a l’un des taux de violence et de négligence envers les enfants les plus élevés et selon l’OCDE(Organisation de coopération et de développement économiques), en moyenne un nourrisson est assassiné toutes les cinq semaines.
L’Islande, la Suisse et la Finlande sont en tête du "KidsRights Index 2021", qui classe 182 pays en fonction de leur respect de la Convention internationale des droits de l'enfant.
— Agence France-Presse (@afpfr) June 5, 2021
Le Tchad, l'Afghanistan et la Sierra Leone se placent en dernière position ⤵️ #AFP #AFPGraphics pic.twitter.com/JId5gXnvgW