Il y a quelques semaines, la Fédération Néo-Zélandaise de rugby avait donné son feu vert pour céder une partie des droits d'exploitation de la marque All Blacks à Silver Lake, une société californienne de capital-investissement ce qui n'avait pas plu au monde du rugby.
Silver Lake a proposé 280 millions d'euros pour acquérir les droits de la marque All Blacks, ce qui lui octroierait 12,5 % des parts de droit commerciaux, mais aussi le droit de négocier des accords dans le monde pour vendre des droits télé et des produits dérivés. Mais l’association des joueurs néo-zélandais (NZRPA), qui dispose d'un droit de veto propose une autre solution : vendre 5 % des droits des All Blacks dans le cadre d'une augmentation de capital qui attirerait à la fois les institutions financières néo-zélandaises et des investisseurs « amis ».
« Il s'agit d'une violation fondamentale de la confiance et du partenariat »
La fédération néo-zélandaise n'a pour le moment pas fait de commentaires, mais son directeur général, Mark Robinson, s'est dit : « choqué et déçu » que cette proposition ait été remise aux médias avant d'être entre les mains des dirigeants de la fédération néo-zélandaise. « Il s'agit d'une violation fondamentale de la confiance et du partenariat auquel nous attachions jusqu'à présent une grande importance », a-t-il déclaré, accusant les joueurs de tenter de saboter l'accord avec Silver Lake.
#Rugby #Rediff ??? Les joueurs All Blacks proposent un contre-projet, pour ne pas être rachetés par des Américains ?▶ https://t.co/LJLXHpuiZV #Rugby #nzrugby #SilverLake pic.twitter.com/pZqaWXzjgz
— Actu Rugby (@acturugby) May 14, 2021