Selon des estimations de l'Organisation Internationale de la vigne et du vin (OIV), la production mondiale de vin va connaître un rebond spectaculaire en 2018, année nettement plus clémente que 2017 pour les vendanges.
Dans l'ensemble de l'Union européenne, "la vendange sera supérieure de 19% par rapport aux niveaux de l'année dernière", indique l’OIV.
En 2017, la France, l’Italie et l’Espagne, plus gros producteurs de vin du monde, avaient fait les frais d'aléas climatiques désastreux : aux gels de printemps qui avaient affecté les vignobles avait succédé un été sec qui avait donné de petits raisins et donc moins de jus. La France avait ainsi connu sa plus mauvaise année depuis 1945.
Les producteurs de vins du nouveau monde ont connu quant à eux des fortunes diverses : Chili (+36%) et Argentine (+23%) connaissent des rebonds spectaculaires de leur production, Au Brésil, en revanche, la production est en baisse (-17%), mais reste à des niveaux élevés pour le pays.
En Afrique du Sud, "la sécheresse a fortement impacté la production 2018", qui est en recul de 12%.
En Australie, après les deux récoltes très élevées en 2016 et en 2017, le pays enregistre un recul de 9%. À l'inverse, le vin néo-zélandais, en progression, connaît la troisième production la plus élevée enregistrée dans le pays. En 2018, la valeur des exportations de vin de la Nouvelle-Zélande a augmenté pour la 23e année consécutive de 2,5% pour atteindre 1,7 milliard de dollars.
Le vin distinctif kiwi commence à se faire bien connaître dans le monde et contribue grandement à l’économie nationale. Le secteur génère actuellement plus de 20 000 emplois et le tourisme viticole attire un nombre croissant de touristes dans les régions ensoleillées de Nouvelle-Zélande.
Vous n’êtes pas initié au vin kiwi ? Allez goûter un chardonnay de Hawkey’s Bay ou encore un riesling sec nommé Craighall de la région de Martinborough.
Et vous, quels sont vos vins néo-zélandais préférés ? Santé !