Comme chaque année, une belle journée ensoleillée et particulièrement chaude a accueilli les coureurs du monde entier pour le marathon d’Athènes 2018.
Tandis que le Kenyan Brimin Kipkorir Misoi remportait la première place en franchissant la ligne d’arrivée au bout de 2h10min57s de course, des milliers de spectateurs s’étaient déjà installés dans les gradins du stade panathénaïque pour acclamer les courageux athlètes sur leurs derniers mètres.
Les Français, fidèles au marathon d'Athènes
Sur les 15.360 marathoniens, 817 étaient Français, le premier étant arrivé à la 52ème place au bout de 2h50min de course.
En bons marathoniens, ils n'ont rien lâché, même pas le drapeau tricolore...
... et encore moins leur téléphone portable.
Il faut dire que cette arrivée dans le stade antique d'Athènes est un symbole pour ces coureurs. C'est la fin d'une longue et douloureuse traversée. Toutes les émotions y passent durant ces derniers mètres et les milliers de spectateurs, qui sont là pour les applaudir et les encourager, en sont les premiers témoins.
Certaines associations françaises étaient également présentes pour supporter les athlètes.
L'association des amis de Bretagne en Grèce était là pour soutenir les membres de l'association Quimper-Lavrio, venus tout droit de Quimper pour participer à cette course mythique. C'est devenu une tradition pour eux, et un voyage toujours apprécié.
Le Lycée Franco-Hellénique est lui aussi très actif puisqu'il envoie chaque année des élèves et parents d'élèves courir le marathon. Cette année, c'est une vingtaine de personnes qui ont répondu à l'appel, dont 12 pour le marathon authentique.
Le neveu de Jean-Jacques Lasvaladas, jeune marathonien, a d'ailleurs confirmé la difficulté particulière du marathon d'Athènes à cause de ses dénivellations flagrantes. Malgré cela, il a tout de même terminé la course en 3h30, une performance plus qu'honorable.