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SANTE - L'Ostéopathie, une médecine douce

Écrit par Lepetitjournal Athènes
Publié le 25 janvier 2010, mis à jour le 13 novembre 2012

L'Ostéopathie est une «Médecine Alternative» depuis 1874. En réalité, cette thérapie est une des plus anciennes : il n'y a rien en effet de plus simple et de plus répandu que de poser ses mains sur une personne qui souffre. Depuis l'aube des temps, l'homme s'est rendu compte qu'elles pouvaient soulager et guérir. Ainsi, toutes les traditions, toutes les ethnies ont pratiqué les thérapies manuelles sous des formes diverses

Sylvain Gateaud, Ostéopathe à Athènes


LPJ : Comment se déroule une séance d'Ostéopathie ?
Sylvain Gateaud, ostéopathe
: Basée sur la connaissance profonde de la structure, c'est l'une des rares thérapies a n'utiliser aucun objet transitionnel dans la relation soignant-soigné. Etymologiquement, «Ostéopathie» se décompose ainsi : «Osteon» = «os» et «Pathos» = «effet» oeuvrant de l'intérieur.
L'Ostéopathie est tournée vers l'écoute de l'autre, de l'interrogatoire à l'écoute palpatoire. L'art de l'Ostéopathe consiste donc à savoir dialoguer avec les tissus. Ainsi, il ne peut appliquer un traitement en fonction des seuls symptômes présents, mais doit considérer le patient dans sa globalité, intégrant son histoire physique, psychique et énergétique.

Qu'est ce qu'une lésion ostéopathique ?
C'est une dysfonction somatique qui va s'exprimer par une perte ou une diminution de mobilité tissulaire au niveau d'un élément anatomique : os, ligament, fascia, viscère, muscle, etc.? Lorsqu'il s'agit d'une lésion articulaire, il se produit un phénomène «ventouse» au cours duquel l'articulation se verrouille et maintient ce verrouillage par «mémoire lésionnelle». En aucun cas, il n'y a alors luxation ni sub-luxation comme le laissent penser les expressions de «vertèbres démises» ou «sautées» employées par les rebouteux.

Quels sont alors les symptômes ?
Plusieurs symptômes, parfois très éloignés les uns des autres, peuvent être l'expression de la même lésion ostéopathique. Ainsi, par exemple, une douleur dorsale peut être en relation avec une gastrite par l'intermédiaire du système neurovégétatif. L'Ostéopathe, partant du symptôme gastrique, doit alors analyser les rapports mécaniques, neurologiques sans éliminer toutes sortes de facteurs aggravants, déclenchants ou même initiateurs qui peuvent être d'ordre énergétique ou psychologique.

A quel moment et dans quel cas peut-on vous consulter ?
La plainte d'origine rhumatismale représente plus de la moitié des motifs de consultation. La consultation systématique du nourrisson est le traitement préventif le plus important de l'Ostéopathie. La dentisterie et les dysfonctions de l'articulation temporo-mandibulaire, l'uro-gynecologie, les pathologies fonctionnelles digestives, les migraines et céphalées diverses, les troubles du sommeil forment avec le milieu sportif le cortège des indications osteopathique les plus courantes. Certains déséquilibres peuvent se manifester par des troubles digestifs, des troubles hormonaux, des troubles circulatoires ou encore, par exemple, par la persistance de l'infection sur telle zone du corps, entraînant ainsi des récidives d'otites, d'angine ou de sinusite.

L'Ostéopathie n'est donc pas une médecine miracle. Elle ne fait pas partie de ces médecines « parallèles » qui rejettent la Médecine Académique. Elle propose un autre abord de la pathologie, une approche mécanique globale du patient et de son symptôme. Elle ne doit jamais être agressive ni traumatisante.
Propos recueillis auprès de Sylvain Gateaud - Ostéopathe (www.lepetitjournal.com/athenes.html) Lundi 25 janvier 2010 (Publi-info)

Consultations à Athènes
Tel : 693 720 44 72
E-mail :
sylvain.gateaud@hotmail.co.uk
Site web : www.whyosteopathy.com/ENG/THEOSTEOPATHY_SYLVAINGATEAUD.html


EN SAVOIR + :

Le traitement ostéopathique
Très variable d'un Ostéopathe à l'autre, d'un patient à un autre, et enfin d'une symptomatologie à une autre, la remise en mouvement du tissu lésé restera toujours la base de la « technologie » ostéopathique.

Il y aura plusieurs familles de techniques disponibles 
Les techniques structurelles : souvent assimilées aux manipulations, au cours desquelles le thérapeute « agit » et laisse peut-être moins de place a l'Homéostasie, ce pouvoir qu'a le corps humain de rechercher ou de trouver lui-même l'équilibre, la guérison, la santé.
Les techniques fonctionnelles : au cours desquelles le thérapeute accompagnera les forces perçues dans les tissus jusqu'à atteindre la barrière lésionnelle, au-delà de laquelle se développent des forces de rappel qui vont permettre une autocorrection de la lésion et un retour a la mobilité normale de l'os, de l'organe ou du tissu en souffrance.
La thérapie cranio-sacrée : elle va relancer le Mouvement Respiratoire Primaire (M.R.P.) dans les tissus qui en sont privés. Ce M.R.P. trouve son origine dans les tissus nerveux du crâne il se propage grâce aux enveloppes, aux membranes qui entourent et font partie de tous les éléments du corps humain : le Tissu Conjonctif. Le crâne et le sacrum étant des pièces maîtresses de la transmission de ce micro mouvement essentiel, le thérapeute devra s'assurer de leur bon fonctionnement dans tous les cas.
Les techniques viscérales : les techniques précédemment décrites peuvent parfaitement s'appliquer aux organes ou aux viscères. Leur mobilité est le garant de leur bon fonctionnement, et donc permet d'éviter les infections, les ulcérations, et tous les troubles fonctionnels si répandus.
Les techniques fasciales : elles libèrent la mobilité du tissu conjonctif n'importe où dans le corps s'il est gêné dans cette fonction. Elles permettent d'agir à distance d'une lésion et d'en mieux saisir les conséquences.
Les techniques énergétiques et émotionnelles : ce sont, pour la plupart, des libérations somato-émotionnelles qui restituent une énergie émotionnelle emmagasinée dans tout ou partie du corps, lors d'un traumatisme, d'une maladie ou d'un événement particulier.



lepetitjournal.com Athènes
Publié le 25 janvier 2010, mis à jour le 13 novembre 2012

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