Il y a environ un mois, l'existence d'un réseau illégal d'écoutes téléphoniques visant des centaines d'utilisateurs du réseau Vodaphone a étédivulguée. La façon dont les journaux politiques analysent ce sujet est très représentative de la situation politique actuelle
L' IMERISIA, suit la problématique de Papandréou qui met la responsabilitésur le gouvernement. Pourquoi Karamanlis a-t-il dissimulél'affaire au Parlement ? Avec quelle logique certains ministres ont présupposédes décisions de justice en exemptant les parties engagées de leurs responsabilités ? Quelles ont étéles contre-mesures prises par le gouvernement, il y a 11 mois, lorsqu'il a appris l'affaire ? etc …
http://www.imerisia.gr/article.asp?catid=4667&subid=2&pubid=223394
Au contraire, KATHIMERINI met la pression sur Vodafone - Ericsson en soutenant que les sociétés de téléphonie mobile en savent probablement beaucoup plus que ce qu'elles affirment. Le fait que les écoutes aient commencépendant la période pré-olympique (2004), le rôle des services secrets, et le fait que ces écoutes concernent de nombreux membres du gouvernement étayent sa problématique.
http://news.kathimerini.gr/4dcgi/_w_articles_politics_100003_19/02/2006_174483
IOS de Eleftherotipia explique pourquoi le communiquéde presse du Premier ministre, lundi dernier, sur la sauvegarde du cadre institutionnel ressemble plutôt àune anecdote. D'après IOS, l'affaire n'est ni la violation d'une loi, ni l'exploitation d'un vide législatif. Il s'agit plutôt de la création d'une "zone d'ombre"de coopération des services secrets de l'Etat et des compagnies qui, au nom de la sécuritéolympique, a fonctionnéd'une façon quasi autonome.
http://www.iospress.gr/megalo2006/megalo20060218.htm
Tout cela nous ferait presque oublier qu'il s'agit ici, avant tout, d'un sujet touchant ànos libertés personnelle ...
Thanasis P. (LPJ - Athènes) 1er mars 2006
REVUE DE PRESSE - "L'affaire grecque" des écoutes téléphoniques
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