Le Conseil fédéral a repoussé vendredi les assouplissements des mesures en raison de la dégradation de la situation épidémiologique. Seule exception: les Suisses pourront se réunir à dix dans le cadre privé.
Les Suisses devront attendre avant de profiter des terrasses. Le Conseil fédéral a repoussé vendredi les principales mesures d’assouplissement. Seule concession: les Suisses pourront se réunir à dix à la maison.
Le gouvernement avait mis la semaine passée un paquet d’assouplissements en consultation. Outre la réouverture des terrasses, les théâtres, les cinémas ou encore les centres sportifs auraient de nouveau été accessibles sous condition. Les cantons s’y sont montrés favorables.
Face à la dégradation de la situation épidémiologique, le Conseil fédéral n’a finalement pas adopté les mesures envisagées. Un seul assouplissement sera effectif dès lundi: les réunions privées à domicile passeront de 5 à 10 personnes maximum, enfants compris.
Cet allégement a été décidé en prévision de Pâques, explique le gouvernement dans un communiqué. Il recommande toutefois de limiter le nombre de ménages présents et de se faire tester avant de retrouver famille et amis.
Cet allégement a été décidé en prévision de Pâques, explique le gouvernement dans un communiqué. Il recommande toutefois de limiter le nombre de ménages présents et de se faire tester avant de retrouver famille et amis.
Risque trop grand
Le risque de perdre le contrôle est trop grand pour permettre d’autres assouplissements, poursuit-il. Depuis fin février, le nombre d’infections est reparti à la hausse, comme dans les pays voisins, et il devrait doubler toutes les trois à quatre semaines. De plus, les nouvelles souches, plus contagieuses et mortelles, sont désormais responsables de 80% des contaminations.
Trois des quatre critères fixés pour la réouverture ne sont pas remplis. L’incidence sur deux semaines est supérieure à 200 cas pour 100’000 habitants, le taux de positivité dépasse 5% et le taux de reproduction se situe à 1,14, soit bien plus que 1. Seule l’occupation des soins intensifs est inférieure à la limite requise.
La campagne de vaccination n’avance pas non plus suffisamment vite. Pour le moment, le nombre de vaccinations effectuées ne permet pas d’éviter une augmentation des hospitalisations, souligne le Conseil fédéral