De mi-novembre à mi-janvier, pendant que les enfants s'amusent, les mâles se pavanent face aux femelles trop occupées à se dorer la pilule au soleil. Un spectacle visible au volant de sa voiture, en longeant la côte escarpée jusqu'au point le plus au sud de l'île du Nord. Les plus courageux se lanceront à l'assaut du phare, avec ses 250 marches, pour profiter d'une vue 4 étoiles sur la baie revêche, avant de repartir un parfum de poisson plein les narines !
Les bébés otaries s'allaitent pendant 300 jours, parfois plus.
Polygames, les mâles dominants de battent pour gagner du territoire.
En Nouvelle-Zélande, pendant la période de reproduction de mi-novembre à mi-janvier, les colonies d'otaries peuvent être observées sur les littoraux rocheux, allant de la Péninsule du Coromandel à la pointe sud du pays.
La route qui conduit au Cape Palliser dévoile un escarpement rocheux et inhospitalier, auquel se sont frottés une vingtaine de navires malchanceux.
Les Kekeno ont le nez plus pointu et sont plus petits que les phoques, présents aussi en Nouvelle-Zélande.
Contrairement aux phoques, les otaries ont des oreilles externes et leurs nageoires arrières leurs permettent de se déplacer facilement sur la terre.
Du haut de son perchoir, le phare du Cape Palliser, construit à la fin du 19ème siècle, domine la baie avec une fierté assurée.