Le député européen du PiS, Zdzisław Krasnodębski, présente dans un entretien avec Rzeczpospolita les priorités de son parti pour le futur Parlement européen et parle des alliances possibles après le 26 mai.
Parmi les priorités, M. Krasnodębski cite les fonds de cohésion qui devraient rester au niveau actuel, l’augmentation de la participation polonaise au programme Horizon Europe (recherche et innovation) ainsi qu’au nouveau fonds de défense et un « dénouement heureux » pour la Pologne quant au paquet mobilité. Varsovie aimerait éviter également que le versement de fonds soit conditionné au respect de l’Etat de droit. Ensuite, la question des migrations devrait être tranchée. Ici, M. Krasnodębski souhaiterait que la position de l’UE s’approche de celle de la Pologne et des Etats du Groupe de Visegrád. Enfin, M. Krasnodębski veut que « la politique climatique de l’UE reste ambitieuse mais en même temps réaliste ».
Aux élections du 26 mai, le PiS aimerait obtenir 23 sièges. Le parti déclare vouloir rester dans le groupe des Conservateurs et réformistes européens et exclut la possibilité de coopérer avec Marine Le Pen, malgré les appels de cette dernière. « Les différences de programme sont trop importantes. Nous ne pouvons être dans une même fraction qu’avec des partis qui ont une approche positive, bien que critique, de l’UE et qui ont une appréciation réaliste de la Russie et de la menace qu’elle constitue », déclare l’eurodéputé.
Interrogé enfin sur la réforme des traités européens, M. Krasnodębski observe que cela requiert la volonté de la majorité des Etats européens. « Récemment, le Président Macron a parlé de changements des traités. Nous comptons que tôt ou tard ce moment viendra », conclut-il.
L'annuaire 
L'agenda 
Les annonces 