Le principal parti d'opposition Plateforme civique (PO) a organisé samedi 6 mai à Varsovie une grande « marche de la liberté » avec le soutien de Nowoczesna, du Parti paysan polonais PSL et du plus grand syndicat enseignant ZNP, qui a réuni plus de 900.000 signatures contre la réforme de l'éducation en cours de mise en œuvre par le gouvernement.
La manifestation a aussi reçu le soutien de personnalités du monde de la culture et de représentants de collectivités locales comme Hanna Zdanowska et Jacek Jaśkowiak, respectivement maires de Łódź et de Poznań, ou bien Adam Jarubas, président de la région de Sainte-Croix. La gauche était également représentée en la personne de Marek Borowski, président de la Diète en 2001-2004 (Gazeta Wyborcza, Polska The Times).
Le président de la PO et leader de la marche Grzegorz Schetyna a accusé le PiS de recentraliser le pouvoir en Pologne et de faire sortir cette dernière de l'Union européenne. Il a également invité Nowoczesna et le PSL à accepter la formation de listes électorales communes. Selon Rzeczpospolita, ces partis sont cependant hésitants, car en dehors de l'opposition au PiS, ils n'ont pas nécessairement le même programme que la PO.
La manifestation a rassemblé 90.000 personnes selon la mairie de la Varsovie et 12.000 selon la police. Pour le très conservateur Nasz Dziennik, cette « nouvelle marche contre le gouvernement polonais a, comme à l'ordinaire, rassemblé les activistes du Comité de défense de la démocratie (KOD), dont beaucoup d'anciens agents des services de sécurité communistes qui sont mécontents d'avoir perdu leurs privilèges ».
Le président du PiS Jarosław Kaczyński a de son côté déclaré qu'« aujourd'hui, la liberté en Pologne existe dans toutes ses dimensions, elle n'est pas menacée. »
Sources: Nasz Dziennik, Rzeczpospolita, Gazeta Wyborcza, Polska The Times - 9 mai
La Rédaction (lepetitjournal.com/Varsovie) - Mardi 9 mai 2017
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