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"A PIECE OF CHIC" - La mode autour du cou

Écrit par Lepetitjournal.com Varsovie
Publié le 8 février 2016, mis à jour le 9 février 2016

C'est un accueil très souriant que nous réserve Stéphanie Moser quand  lepetitjournal.com vient à sa rencontre. Enthousiasmée par son nouveau projet professionnel, elle nous raconte comment son goût contemporain et raffiné pour la mode l'a naturellement guidée vers le produit idéal, « A piece of chic ».

Arrivée il y a 2 ans et demi en Pologne, Stéphanie Moser s'est longtemps impliquée bénévolement auprès de la Fondation Entraide et de Varsovie Accueil. Animée par sa volonté d'être une femme active, elle met le cap vers une activité commerciale et s'investit désormais à plein temps dans la distribution en Pologne de « A piece of chic », une marque française de foulards et carrés en soie pour homme et femme.

Notre amatrice de mode s'est lancée dans cette grande aventure il y a quelques mois, et aujourd'hui encore, elle n'en revient pas : « Je ne pensais pas avoir la fibre commerciale. Je connais des gens qui rentrent par la fenêtre si on les met à la porte, ce n'est pas mon cas » nous confie-t-elle. Et pourtant, depuis, son esprit entrepreneurial s'est bel et bien révélé. L'idée germe un jour où elle participait aux ventes privées de la communauté francophone : « J'ai remarqué qu'il n'y avait pas d'accessoires de ce type, et qu'il n'y avait pas non plus de produits pour les hommes. Je me suis alors mis en tête de vendre des foulards. »

De la soie de Lyon, gage de qualité

Déterminée, elle prospecte pour une marque sur le web. Son ?il aiguisé par son expérience en marketing et communication chez PSA Peugeot Citroën la guide vers « A piece of chic », un produit de grande qualité « made in France ». Bien plus encore, ces foulards et carrés de soie sont confectionnés à Lyon, ville renommée pour son savoir-faire en la matière depuis la Renaissance. « En Pologne, on ne trouve que des foulards de très grande marque ou du « tout-venant fabriqué en Chine » nous explique-t-elle. Car ce que cette française souhaite proposer avant tout à ses clients et clientes, c'est l'élégance autour du cou.

Le foulard autrement

« On voit souvent le foulard comme un accessoire très classique, BCBG, ou strict, mais « A piece of chic » n'a rien à voir avec tout cela ». Depuis 2012, cette marque distribuée dans une cinquantaine de boutiques dans le monde, y compris Le Bon Marché à Paris, offre une gamme de foulards et écharpes au look très affirmé. Stéphanie Moser avoue avoir eu un coup de foudre pour le positionnement particulier de cette marque qui, initialement destinée aux hommes, a su se diversifier tout en gardant l'esprit vintage de ses débuts. Ses plus grands fans sont les collectionneurs de véhicules anciens, les motards néo rétro, ou encore les amateurs d'aviation. Et pour cause, « A piece of chic » crée entre autre de très belles pièces aux motif Art déco. Mieux encore, certains partenariats bien choisis avec des artistes, dessinateur de BD, tatoueuse, donnent lieu à d'incroyables modèles. Tout est dans le chic, comme son nom l'indique, mais aussi dans ce qu'il y a de plus moderne. Une croisade à la reconquête de l'élégance, telle est la signature de « A piece of chic » !  

Présente sur tous les fronts

Cette entreprise n'en est qu'à ses prémisses, et pourtant elle commence à se faire une place sur tous les fronts possibles. Les premiers amateurs de soie et d'élégance visés sont ceux de la communauté francophone et anglophone : le 13 février prochain, la veille de la Saint-Valentin, sera l'occasion pour Stéphanie Moser de lancer officiellement sa marque auprès de cette clientèle. Au-delà du cadre privé, « A piece of chic » offre un service « B2B » (« Business to Business ») permettant aux entreprises de créer des modèles à leur effigie, le « must » absolu pour des cadeaux d'affaires ou une opération événementielle ! La prochaine étape sera de conquérir les salons et foires de la capitale. Notre entrepreneuse envisage même de parcourir la Pologne en participant à des rassemblements de vieilles voitures ou des meetings aériens.  Enfin, après tout cela, elle nous annonce sans hésitation qu'elle « s'attaquera » aussi aux boutiques varsoviennes.

Bien qu'aidée par une stagiaire polonaise francophone, rien ne semble arrêter Stéphanie Moser, qui envisage même à terme de se perfectionner en polonais. Une chose est sûre, c'est qu'elle a choisi le bon produit? le poids plume de la soie se concilie parfaitement avec son mode de vie. De France en Pologne, rien de plus facile à transporter ! Et cela, pour le plus grand plaisir des amateurs de mode !

Jeanne Sirot (lepetitjournal.com/Varsovie) - Mardi 9 février 2016

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Publié le 8 février 2016, mis à jour le 9 février 2016