Il y a une semaine déjà, les élèves effectuaient leur rentrée au lycée Jean Giono qui a déjà atteint sa vitesse de croisière. Après le déménagement et l'introduction des classes bilingues franco-anglaises, cette année commence avec quelques changements au sein de l'équipe de direction
Depuis 41 ans, au cœur de Turin, le lycée Jean Giono offre une formation internationale d'excellence. Son proviseur, Daniel Raynal, vient d'effectuer sa quatrième rentrée. Son arrivée a coïncidé avec deux changements importants : le déménagement du lycée dans les locaux actuels de corso Casale et la mise en place d'une section bilingue franco-anglaise dès la première année de l'école maternelle. Depuis, les effectifs n'ont cessé d'augmenter puisque aujourd'hui, le Lycée français compte 546 élèves. C'est donc une formation vraiment internationale qui est proposée dès le plus jeune âge : sans parler des classes bilingues franco-anglaises, l'anglais reste prioritaire (il est obligatoire dès le CE1). L'italien est également étudié dès la maternelle. Pour M. Raynal, ce plurilinguisme représente un atout majeur qui permet "de porter un véritable regard croisé sur les langues". Avec un taux de réussite au baccalauréat de 100 % et un nombre de mentions particulièrement élevé (86 %), les résultats sont au rendez-vous…
Mme Miquel et M. Perrin ont effectué leur première rentrée au sein de l'établissement (photo lepetitjournal.com)
Une équipe qui se renouvelle
Cette année, deux nouveaux adjoints au chef d'établissement ont effectué leur rentrée : il s'agit de Marc Perrin, qui s'occupe du premier degré et de Rabiha Miquel, responsable du second degré en qualité de proviseur adjointe. Tous les deux ont eu l'agréable satisfaction d'être mutés dans la ville qui venait en tête des préférences exprimées. Leur expérience est certes différente, mais leurs avis sur la ville se rejoignent : pour M. Perrin, qui arrive de Troyes, il s'agit d'une première expatriation dans une ville qu'il connaissait déjà bien. "Turin a encore la réputation d'être une ville industrielle, pas une ville historique. Mais la vie culturelle y est particulièrement intense." Mme Miquel, qui n'en est pas à sa première expatriation, le confirme : "C'est une ville encore méconnue, même si elle s'est fait un nom dans le domaine de l'art contemporain : un certain nombre de mes amis la connaissaient pour cet aspect. " Fraîchement arrivée à Turin après une expérience de cinq ans à Casablanca ("J'avais très envie de découvrir un pays d'Europe. Je suis curieuse de voir la ville sous la neige"), elle avoue avoir été agréablement surprise à son arrivée. Nous leur souhaitons une bonne rentrée !
Christine Correale (www.lepetitjournal.com/Turin) mardi 11 septembre 2012
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