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DIPLOMATIE - Najat Vallaud-Belkacem à Tokyo : "la création du CAPES de japonais était très attendue"

Écrit par Lepetitjournal Tokyo
Publié le 18 mai 2016, mis à jour le 19 mai 2016

À l'occasion de son déplacement au Japon pour le G7 Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé à son homologue japonais Hiroshi Hase l'ouverture d'une section de japonais aux épreuves du CAPES externe

Ce CAPES (Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) répondait d'abord "à une attente très forte de la part du gouvernement japonais depuis plusieurs années. C'est maintenant chose faite", s'est félicitée la ministre lors d'une conférence de presse à l'ambassade de France ce mardi.

"Le japonais, une langue qui intéresse les jeunes Français"
La création de ce CAPES de japonais a été rendu possible grâce "au fort engouement chez les élèves des collèges et des lycées" dont les effectifs marquent une progression régulière depuis le milieu des années 1990, a indiqué Najat Vallaud-Belkacem. Aujourd'hui, ce sont 5 724 élèves qui étudient le japonais dans 97 établissements privés et publics, auxquels il convient d'ajouter 982 élèves au CNED, soit un total de 6 706 élèves. La forte représentation de la Nouvelle-Calédonie avec 2 090 élèves est notable : en effet, le japonais, troisième langue étrangère étudiée, y est presque exclusivement enseigné en langue vivante 2.

Promotion de la diversité des langues
Ces dernières années, la mise en place du concours externe du CAPES pour le japonais ne pouvait être réalisée car la dispersion de l'enseignement de cette langue sur le territoire et le nombre insuffisant d'élèves dans cette discipline auraient conduit à installer des professeurs titulaires dans des services à temps partiel. "A ce jour, le nombre de postes à créer n'a pas encore été déterminé. Bien sûr, leur nombre sera réduit dans un premier temps, en fonction du nombre d'apprenants, mais nous espérons qu'il augmentera", a déclaré la ministre qui s'est dit aussi "très attachée à la diversification de l'apprentissage des langues étrangères par nos élèves". Elle regrette que dans le passé,  le gouvernement n'ait pas suffisamment promu la diversité des langues étrangères dans les collèges et les lycées. "Il nous faut désormais plus de nouvelles ressources pour enseigner des langues vivantes autres que l'anglais".
Agnès Redon (http://www.lepetitjournal.com/tokyo) jeudi 19 mai 2016

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Publié le 18 mai 2016, mis à jour le 19 mai 2016

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