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SANTE - Au printemps, les dégâts du cèdre japonais se font toujours sentir

Écrit par Lepetitjournal Tokyo
Publié le 4 avril 2012, mis à jour le 5 janvier 2018

Avec l'arrivée du printemps, le kafunsho, rhume des foins, menace la population japonaise. Alors que les Tokyoïtes ressortent leurs masques chirurgicaux, les autorités tentent de trouver une solution qui mettrait un terme à la situation. Le rhume des foins concerne chaque année 20 millions de personnes, dont 40% des habitants de Tokyo qui sont touchés. Un problème de santé publique majeur pour les autorités nippones

Le rhume des foins frappe principalement de mars à mai (Photo DR)

Printemps oblige, le kafunsho (rhume des foins) est de retour au Japon. Littéralement "symptômes du pollen", il est considéré comme étant "le fléau des particules" car il possède une virulence incomparable. Il y a deux ans, il coûtait au Japon 2,27 milliards d'euros par an en dépenses médicales et en perte de productivité. Il existe même une commission parlementaire dédiée à ce problème. La cause de ce fléau printanier: le cryptomeria ou cèdre du Japon, ces arbres brun-rouge de 30 mètres de haut qui occupent une place essentielle dans la culture japonaise.  Et sur les près de 31.000 hectares de forêt que compte la métropole de Tokyo, 22.000 seraient occupés par des cèdres. Alors chaque année au printemps, les vents transportent et diffusent le pollen dans toute la ville. Pour des raisons inconnues - bien que toute sorte d'hypothèses aient été proposées - les citadins sont ceux qui souffrent plus encore de ce fléau. Les températures estivales élevées accroîtraient également la production de pollen, et les médicaments disponibles ne sont pas efficaces pour tout le monde.

Des équipements de protection en tout genre
Pour se protéger, aucune solution définitive ne semble s'imposer, alors a chacun son "truc". Masques, lunettes de protection, chapeaux, douches régulières, changement de vêtements pour éviter d'emporter les pollens chez soi. Certains optent pour d'onéreux remèdes traditionnels chinois. D'autres se soignent au jus de basilic japonais... La liste est longue. Pour les fabricants, cela peut même devenir une véritable aubaine commerciale. Des masques vendus par Kowa sont ainsi parfumés à la rose ou au jasmin, d'autres contiennent un filtre humide afin de rafraichir la gorge. Une sonnerie de téléphone portable fabriquée par le Laboratoire des sonneries téléphoniques promettrait même de soulager les malades. 
Kessi Weishaupt (http://www.lepetitjournal.com/tokyo.html) jeudi 5 avril 2012

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Publié le 4 avril 2012, mis à jour le 5 janvier 2018

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