En dominant largement Daniil Medvedev (7-5, 6-2, 6-2), le Serbe Novak Djokovic a remporté dimanche à Melbourne la finale de l’Open d’Australie. Insatiable, le numéro 1 mondial soulève son neuvième trophée dans la compétition.
À peine deux heures auront suffit. Dimanche, devant les travées bien remplies de la Rod Laver Arena de Melbourne, le Serbe Novak Djokovic s’en est allé donner une leçon à Daniil Medvedev, numéro 4 mondial. Une leçon pleine de sang-froid, conclue au bout d’une heure et cinquante trois minutes de jeu, au terme de laquelle le numéro 1 du tennis mondial, et actuel patron difficilement contestable, a soulevé son troisième Open d’Australie consécutif. Le neuvième de sa carrière.
Dans un match totalement maîtrisé, dans lequel Djoko n'aura concédé que 9 petits jeux, le Serbe n’a laissé aucune chance au Russe Daniil Medvedev, 25 ans, dont le public s'attendait à un peu plus pour ce rendez-vous de champions. Après un tournoi de haute volée, où le numéro 4 mondial a brillé face à Raonic en huitièmes, à Rublev en quarts et à Tsitsipas en demies, Medvedev est tombé sur plus fort que lui. C’est le Russe lui-même qui, avec humilité et lucidité, l’a concédé après sa défaite : « Je pense à mes matchs contre Andrey Rublev et Stefanos Tsitsipas, deux superbes joueurs du Top 10, que j'ai battus sur des scores similaires alors qu'ils jouaient bien. Mais je me sentais meilleur qu'eux. Ça a été la même chose aujourd'hui (dimanche) pour Novak Djokovic, qui a été le meilleur joueur lors de cette finale ».
De son côté, Novak Djokovic s’est relevé. Après sa défaite en finale à Roland-Garros face à Rafael Nadal et sa disqualification de l’US Open, le Serbe a vaincu ses démons en soulevant dimanche le neuvième Open d’Australie de sa carrière. Un neuvième sacre à Melbourne, mais aussi un dix-huitième sacre en Grand Chelem.
Désormais, le Serbe peut river ses yeux vers le record de 20 titres en Grand Chelem, co-détenu par Rafael Nadal et Roger Federer. À respectivement 33, 34 et 39 ans, la sainte trinité du tennis mondial de ce 21e siècle, n’a pas fini de faire palpiter le cœur des amoureux du tennis.