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Sébastien Courivaud, du petit écran français aux Îles Féroé

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L'acteur et photographe Sébastien Courivaud - Photo : Corentin Leblanc
Écrit par Lepetitjournal Stockholm
Publié le 8 avril 2019, mis à jour le 8 avril 2019

Si vous avez grandi dans les années 1980, vous connaissez sûrement Sébastien Courivaud, l’acteur et photographe a débuté sa carrière d’acteur dans la mythique série Hélène et les garçons, symbole d’une génération. Depuis, l’acteur continue de jouer dans des séries françaises et se consacre aussi à sa carrière de photographe. Nous l’avons rencontré à Stockholm pour la sortie d’un film suédois dont l’action se passe sur les Îles Féroé. 


 



 

Fågelfängarens son ou Le Fils de l’oiseleur

Le décor de ces îles où se rencontrent la terre noire volcanique et la mer de Norvège semble être en parfaite résonance avec les sentiments qui nourrissent cette histoire [...] lors du tournage des scènes extérieures, les transitions en quelques minutes de la pluie au soleil, le vent qui se lève brutalement, la course des nuages, les marées, le froid, l’ensemble de cette nature rude mais grandiose m’apporteront une dose de réalisme qui s’impose et façonne la manière de jouer. Le film étant historique, l’intemporalité des éléments naturels est d’autant plus utile. Tourner une histoire sur le lieu même de sa narration est une chance inouïe. Nous respirons du matin au soir l’air de cette histoire. Notre démarche est empreinte du vent qui nous pousse ou nous retient, les aléas de la météo donnent le tempo de la partition que nous exécutons.

 

Extrait du Journal de bord de Sébastien Courivaud.

 

Le dernier film de Richard Hobert et un drame en costume dans un décor à couper le souffle. Le paysage des Îles Féroé constitue un acteur à part entière dans ce film qui se base sur une histoire vraie de la fin du XIXe siècle. Cette oeuvre nordique dans laquelle se mêlent féroïen, suédois, danois et français vous plonge dans une époque peu connue et riche de traditions et symboles. Au delà des décors époustouflants et de l’intérêt historique et culturel c’est aussi un long-métrage qui parle d’amour, de la force des liens familiaux, du poids des structures patriarcales et de choix cornéliens.

Le film sorti dans les salles vendredi dernier ne vous laissera pas indifférent.

 

Fågelfängarens son, 104 min

Réal : Richard Hobert

Avec : Rudi Køhnke, Vigdis Hentze Bjørck, Livia Millhagen, Sébastien Courivaud, Hedda Rehnberg

 

Texte et entretien : Sarah Chabane
Vidéo son et photograhie : Corentin Leblanc, 08 avril 2019 


 

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