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Après la médecine et la physique, c'est au tour de la chimie d'être le troisième prix décerné cette année par l'Académie Nobel.
La première moitié du Prix Nobel de chimie a donc été attribuée à l’Américaine Frances H. Arnold. Elle est honorée pour ses travaux sur l’orientation de l’évolution des enzymes, ces protéines qui catalysent et accélèrent les réactions chimiques. Ses recherches ont donc conduit à la fabrication d’enzymes permettant de produire de l’énergie élevée. La scientifique américaine est la première à détecter l’évolution des enzymes. Ses travaux permettront de créer des enzymes « utilisées dans la fabrication de toutes choses, des biocarburants aux médicaments », comme le précise le comité Nobel.
Frances H. Arnold est la cinquième femme au monde à recevoir ce prix.
La deuxième partie du Prix Nobel de chimie récompense l’Américain George Smith et le Britannique Gregory Winter. Ils ont reçu le prix pour l’invention d’un procédé appelé « phage display ». Cette technique permet de tester l’utilité de nombreuses molécules et donc de trouver plus facilement des médicaments pour traiter certaines maladies.
Les trois scientifiques ont ainsi « dompté les principes de l’évolution », indique l’Académie Nobel.
Ils succèdent à trois astrophysiciens, Joachim Frank, Richard Henderson et Jacques Dubochet qui avaient reçu le prix pour leurs techniques servant à la détermination précise de la structure des protéines.
Le très attendu Prix Nobel de la paix sera communiqué ce vendredi 5 octobre, et celui de l’économie le lundi 8 octobre.
Sarah ZIAI, le 3 octobre 2018
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