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CINÉCOURTS EN HERBE — Plein succès pour la première édition !

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Publié le 21 avril 2016, mis à jour le 19 mai 2016

La remise des prix de la première édition du Festival du court métrage scolaire francophone « Cinécourts en herbe » s'est tenue le 20 avril dans une ambiance survoltée au cinéma Rio. M. Jacques Lapouge, Ambassadeur de France en Suède, ainsi que M. Laurent Cantuel, Proviseur du Lycée français Saint Louis, avaient fait le déplacement aux côtés de plusieurs personnalités. C'est Philomène Grandin, actrice suédoise, qui officiait comme présidente du jury et a remis le prix aux élèves de la section primaire. 

Ce festival, organisé par le Lycée Français Jean Monnet de Bruxelles en partenariat avec le Lycée Français Saint Louis de Stockholm, a rencontré un formidable succès : 3500 élèves de 6 à 18 ans, scolarisés dans les établissements de 7 pays d'Europe participant à l'opération, ont contribué à la réalisation de plus de 100 films (fiction, documentaire, animation : le choix était vaste !), en français ou sous-titrés en français.

Le prix du court métrage de fiction est notamment venu récompenser le travail des 3 classes de CP (70 élèves) du Lycée Français Saint Louis de Stockholm, pour leur production originale en noir et blanc : Jour de classe. Toute l'équipe du CP ?Emmanuelle Bossone, Fanny Förslund, Gina Thiebaut et Alain Boyer ? a passé une semaine à tourner les scènes de ce court métrage burlesque en noir et blanc, librement inspiré des films de Charlie Chaplin, Laurel et Hardy, et Buster Keaton. Les enfants, qui étaient au c?ur du projet, ont proposé les gags et ont participé activement à la mise en scène. Les gags s'enchaînent sans répit, l'ambiance « Années 1920 » est très réaliste, et la musique nous plonge immédiatement dans le monde disparu du noir & blanc?

C'était aussi, pour tous les élèves participant à ce projet audiovisuel, un premier contact avec le monde du cinéma, avec ses joies ? les élèves n'ont manifestement pas eu à forcer leur talent pour la bataille à la cantine ?, et ses contraintes, car il fallait apprendre à tourner et à retourner les mêmes scènes. Mais aussi le premier frisson dans l'attente des résultats, et le bonheur de gagner le prix. Dans vingt ans, qui sait, peut-être certains ou certaines se souviendront-ils, lors de la cérémonie des César, de cette première expérience sous les feux de la rampe ?

 

Delphine DUTHILLEUL MIQUEL (Texte et photo) lepetitjournal.com/stockholm Jeudi 21 avril 2016

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