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Entreprendre, la solution de Florie pour travailler en Corée

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Écrit par Alhéna Domela
Publié le 2 mai 2019, mis à jour le 28 juin 2022

Expatriée en Chine depuis 10 ans, Florie Deswaziere De Castro choisit de « suivre l’amour » jusqu’en Corée du sud en 2016. Œnologue, la Française pense retrouver un  travail rapidement. Sans succès. Après un temps de réflexion, elle décide de créer Touk Touk, un magazine destiné aux enfants expatriés.

« Je m’attendais à plus d’ouverture d’esprit en venant ici ». A son arrivée en Corée du sud, Florie Deswaziere De Castro est surprise de découvrir un monde d’hommes. Même si la Française reconnait que sa non-maîtrise de la langue locale a été un frein dans sa recherche d’emploi, elle remarque que les Coréennes ont souvent du mal à s’imposer dans le milieu professionnel. Une situation déconcertante pour cette ancienne expatriée en Chine : « A Shanghai, les femmes expatriées créent des entreprises. J’en ai créé deux. Je pensais qu’ici, ça serait la même chose mais pas exactement. C’est plus compliqué pour les femmes. A niveau d’études et postes similaires à un homme, elles restent extrêmement mal considérées dans les entreprises. Pourtant, elles font d’énormes études ! Bien sûr, certaines réussissent dans le monde du travail mais elles sont une minorité. La pression sociale impose aux femmes de vite se marier et d’arrêter de travailler».

Le travail a été la première motivation de Florie Deswaziere De Castro pour s’expatrier. Lors de sa dernière année d’études pour le master international de l’Organisation International du Vin, la Française part avec d’autres étudiants faire un tour du monde à la rencontre de nombreuses universités spécialisées dans le vin. Ce voyage, qu’elle surnomme avec humour la « Star Academy du vin »,  lui a donné envie de repartir très vite en Chine. Elle n’avait pourtant pas du tout été sous le charme au départ: « c’est le pays que j’ai le moins aimé mais où j’avais le plus d’opportunités. Je suis partie avec mes valises pour chercher du travail et j’en ai rapidement trouvé dans une grosse société d’importation de vin. Une fois sur place, j’ai appris à aimer le pays ».

La Corée ou la reconversion professionnelle

 

Florie Deswaziere De Castro Touk Touk magazine

Quand elle quitte son poste pour « suivre l’amour » au Pays du Matin calme, elle ne s’imagine pas rester sans emploi. « Quand je suis arrivée en Corée, j’ai tout de suite cherché du travail. Mais je ne m’attendais pas à me retrouver dans un monde où il est difficile de trouver du travail pour une femme expatriée. Ça m’était très difficile de ne pas travailler », confie-t-elle. La naissance de son petit garçon et son travail de bénévole dans un magazine provoquent une remise en question de son avenir professionnel : « En devenant maman, on se pose beaucoup de questions sur les valeurs que l’on souhaite transmettre à son enfant. J’adore vivre à l’étranger mais c’est bien aussi de connaître la France. Je souhaitais lui transmettre les valeurs françaises tout en lui parlant des différentes cultures ». En février 2018, elle décide de se reconvertir et de se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale. Elle crée alors Touk Touk, un magazine destiné aux enfants expatriés de moins de quatre ans.

Touk Touk : « se sentir petit citoyen de France et du monde »

Touk Touk magazine

Florie, comme de nombreux parents expatriés, a à cœur de transmettre la culture française à son fils et de maintenir un lien avec la France. Touk Touk, dont le premier numéro devrait sortir en septembre prochain, permettra aux jeunes enfants de découvrir chaque trimestre une région de France mais aussi une région du monde. Le concept est simple : grâce à la lecture de ce magazine, les enfants devraient « se sentir petit citoyen de France et du monde ». A travers des histoires, des comptines ou encore des reportages animaliers, Touk Touk cherche à sensibiliser les tout-petits à la mixité culturelle, à la richesse et à la beauté de la planète tout en leur apprenant les gestes simples pour la protéger. Le premier magazine sera livré en France et partout dans le monde, à condition d’être abonné. Une campagne d’abonnement est en ce moment en cours jusqu’au 15 mai via le site Ulule

Pour en savoir plus, consultez le site suivant.

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Photo Alhéna Domela (1)
Publié le 2 mai 2019, mis à jour le 28 juin 2022

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