Yves Thorailler, candidat Reconquête aux élections partielles pour la 2e circonscription des Français établis hors de France, a accepté de répondre à nos questions.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis retraité, marié 3 enfants, juriste de formation et de profession notamment chargé de cours en Fac de Droit, résident permanent au Brésil depuis 8 ans.
Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?
J’ai eu la chance comme tous les Français aux dernières élections présidentielles d'avoir enfin un candidat aux convictions fortes et sincères, un candidat qui s'est battu pour ses idées et pas pour son ambition personnelle. Eric Zemmour et son parti Reconquête ont su me redonner l'envie de me battre pour défendre la France et ses valeurs millénaires… Je suis père et grand-père. Je veux laisser une vraie France forte en héritage…
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
Après de longs séjours pendant 15 ans, je suis résident permanent depuis 7 ans avec mon épouse.
J’ai lié des liens três forts avec les pêcheurs et je défends avec eux la préservation de l’océan, objet de toutes les pollutions. Je me bats à leur côté pour la préservation de la barrière de Corail. Je soutiens les efforts de l’Association non pour le préservation des tortues mais aussi leur repeuplement.
En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?
C’est en vivant dans cette circonscription et pas en France ou en Europe que j’ai pu partager les préoccupations des Français de l’étranger. Comme beaucoup d’entre eux, j’ai notamment été confronté aux problèmes rencontrés avec la Caisse des Français de l’Etranger, la mise en place des dossiers retraite, la régularisation des certificats de vie, l’éloignement des services consulaires, la fiscalité à géométrie variable, contrairement à ce que pense M Mélenchon nous ne sommes pas pour l’immense majorité des exilés fiscaux, l’interdiction faite de rentrer dans notre pays pendant la pandémie...
J’ai partagé tous ces soucis de la vie quotidienne. Avec de la bonne volonté ils pourraient être rapidement réglés. Je me battrai pour cela.
Comment voyez-vous le mandat de député ?
C'est un mandat assez complexe pour un député de l'étranger. Je devrais être à la fois présent dans notre circonscription, la nôtre est immense, et présent lors des débats de l'assemblée nationale pour pouvoir peser dans les décisions. Et (nous sommes) je serai très loin… c'est pourquoi une des premières mesures que je souhaiterais vivement obtenir est la possibilité d'assister aux débats, aux votes et même aux prises de parole à distance, de manière virtuelle.
Les étudiants ont suivi pendant plus d'un an des cours virtuels, l'assemblée Nationale doit être capable de mettre ce dispositif en œuvre
Je crois que mon rôle est d’être un législateur, de participer aux débats de politique générale sur les intérêts de la France comme la sécurité, l'identité, l'écologie, la politique sociale…Mais comment le faire sans être à même de connaître, d’ecouter et d’entendre les préoccupations des Français de ma circonscription. Je me dois de défendre les revendications locales de ma circonscription car les Français y résidant rencontrent des problèmes spécifiques notamment l’éloignement des services consulaires et les difficultés administratives y afférentes.
Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?
Les problématiques des Français de ma circonscription sont d'ordre divers..
Nous avons de nombreux problèmes administratifs qui ont été particulièrement mis en évidence par les dernières élections Présidentielles
La question de la scolarité française est aussi préoccupante :les tarifs des lycées français sont décidés par chaque établissement et sont bien souvent inaccessibles pour les français qui n'ont pas un statut d'expatrié dans leur entreprise… les jeunes français avec un bac local ont de grandes difficultés pour revenir étudier en France car la plate-forme parcours sup, n'est pas adaptée à leur formation…
Le sujet des retraites et de notre fiscalité est aussi une préoccupation importante… on se sent souvent abandonné…
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
J'ai la chance d'avoir une équipe formidable, répartie sur l'ensemble du territoire. Ma suppléante Alexandra de Lesquen, est installée depuis 6 ans au Mexique et avec l'aide de notre directeur de campagne, ils installent des référents dans caque grande ville du Mexique. J’ai aussi des référents locaux dans presque tous les pays de la circonscription. Ils agissent sur les réseaux sociaux , et localement font connaître nos idées. J’ai chaque jour de nouveaux soutiens qui se manifestent. Ils viennent d'horizons très variés tant par l'âge, la catégorie socio-professionnelle, l’activité professionnelle... Certains sont chefs d’entreprise membres deXXX. D’autres ont des fonctions électives et sont bien implantées localement, conseillers consulaires et Pt de conseils consulaires.
Beaucoup de ces soutiens sont des Français qui ne votaient plus depuis longtemps, d'autres votaient mais sans enthousiasme… et m’ont rejoint pour défendre les mêmes valeurs.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élu ?
Je ne crois pas qu'on puisse classer par ordre de priorité les différents éléments de mon programme... Je vais devoir mener des actions simultanément sur tous les fronts, en commençant par améliorer l'administration de notre circonscription et en rapprochant les services consulaires afin de faciliter le quotidien de nos compatriotes...En gagnant en autonomie, rapidité, nous aurons certainement plus d'influence pour régler aussi les problèmes liés à la scolarité, aux retraites, la fiscalité, pour ne citer que ces points .
C'est pourquoi je vous disais en commençant l'entretien, que les députés de l'étranger doivent obtenir avant tout le droit d'assister virtuellement aux débats et de présenter leurs projets de cette façon. Le travail est immense et je ne souhaite pas être un élu fantôme vivant et travaillant em Europe !