Bertrand Dupont : candidat dans la 2e circonscription des Français de l’étranger

Bertrand Dupont, candidat Les Républicains aux élections partielles pour la 2e circonscription des Français établis hors de France, a accepté de répondre à nos questions.

 

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Chef d'entreprise, je réside en Amérique latine depuis 26 ans, dont 8 en Argentine et plus de 18 au Brésil. Je préside plusieurs associations et suis élu Conseiller des Français de l'étranger au Brésil depuis 2021. J'ai deux enfants Franco-Argentins qui ont fait leurs études au lycée français de Buenos Aires et étudient maintenant en France. 

 

Pourquoi avez-vous souhaité vous présenter aux prochaines élections législatives ?

Ma démarche s'inscrit dans la continuité de mon engagement au quotidien au service de mes compatriotes depuis 26 ans. 

Depuis 6 ans, les Français d'Amérique Latine et des Caraïbes sont représentés par des élues qui ont été soit absentes soit ne respectent pas leurs promesses (CSG-CRDS, Résidence de Repli etc.). 

Les différents gouvernements Macron n'ont provoqué qu'une régression de nos droits et des moyens à disposition des Français de l'étranger. 

Ma candidature a pour but de permettre à nos compatriotes d'avoir un député engagé, qui a fait ses preuves localement et qui porte un vrai projet transpartisan qui correspond à nos besoins. 

Je suis accompagné par ma suppléante, Frédérique Martiquet, qui œuvre au quotidien, et ce depuis des années, auprès de nos compatriotes en Colombie. 

 

En quoi votre parcours est-il marqué par les préoccupations des Français de l'étranger ?

Je suis le seul élu local candidat à cette élection, le seul qui connaît, par son vécu local, les besoins de nos compatriotes d'Amérique Latine et des Caraïbes, le seul candidat à les avoir aidé pendant la pandémie et à résoudre quotidiennement leurs problèmes d'accès aux services consulaires, d'éducation, de retraite, d'obtention de CNF, etc.. 

Nous avons toujours eu des parachutés et nous avons vu le résultat. Nous avons la chance maintenant d'avoir un élu de terrain proche de nos préoccupations. 

 

Comment voyez-vous le mandat de député ?

Actif, présent, combatif, au service de nos compatriotes. Je suis un élu de terrain, j'aime être au contact des gens et résoudre leur problème. 

Pour moi un député n'est que le serviteur de ses concitoyens, qu'ils aient ou non voté pour lui. Un bon député doit avant tout respecter ses promesses et défendre ses compatriotes bien au delà des logiques partisanes. Je suis d'ailleurs soutenu par beaucoup de personnes qui ne sont pas de ma famille politique mais qui savent ce que je fais et ce que je ferais si je suis leur élu. 

Un bon député doit être présent à l'Assemblée Nationale mais également sur sa circonscription. 

Nous avons 50 conseillers-ères des Français de l'étranger en l'Amérique latine et aux Caraïbes. Je compte être leur appui permanent à l'assemblée et auprès des autorités françaises. 

De plus, l'Amérique latine a été négligée par les gouvernements Macron ces 6 dernières années. Le chef de l'état n'est venu qu’une seule fois sur notre circonscription (un triste record). Mon rôle sera de remettre notre continent au centre des préoccupations de nos autorités politiques et économiques en France. 

Il existe une relation spéciale entre la France et l'Amérique Latine. Elle doit être entretenue et renforcée. J'aime cette circonscription. J'y réside depuis plus de la moitié de ma vie. Je veux me battre pour que la France ne perde pas, ici aussi, sa place. 

 

Quels sont, selon vous, les défis qui attendent les Français de votre circonscription ?

Ils sont multiples et diverses. Il y a bien sûr des besoins communs aux 33 pays de la zone mais également de forte disparités locales. C'est pourquoi j'ai visité plus d'une dizaine de pays et plus d'une quarantaine de villes. 

 

Au Mexique, par exemple, mes priorités seront de faciliter l'accès aux services consulaires, faire en sorte que cessent les demandes systématiques et absurdes de Certificats de Nationalité Française (CNF), travailler pour l'élaboration de conventions bilatérales dans les domaines de retraite, sécurité sociale, l'apostille. 

 

De façon générale, les baisses de budgets pour nos consulats avec plus de 300 postes supprimés, la santé, l'éducation, la baisse des bourses scolaires, la réduction du nombre de professeurs avec plus de 500 postes supprimés, le manque de conventions bilatérales et l'accompagnement de nos entrepreneurs et EFE, l'accès aux comptes bancaires sont les principaux sujets sur notre circonscription. 

 

Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?

Ma campagne est avant tout une campagne de terrain, à la rencontre de nos compatriotes, couplée avec des informations sur mon programme par e-mail et sur les réseaux sociaux. 

Mes soutiens sont des élus de la circonscription, des compatriotes engagés, des élus en France ainsi que les 26 partis politiques de l'Union des partis Latino-américains UPLA. Tous ces relais sont indispensables pour le succès de mon action future comme député.