LA MINUTE COPA - Le vampire uruguayen, le doyen colombien et le caprice français

Pendant un mois, le Brésil va vibrer un peu plus que d'habitude au rythme du football. A l'occasion de la Coupe du Monde, Lepetitjournal.com Brésil vous propose tous les jours la minute Copa, un résumé de l'actu de la compétition en quelques nouvelles marquantes ou insolites.

L'un des événements marquants de la journée d'hier a été sans conteste l'élimination de l'Italie de la Coupe du monde, dès la phase de poules. Mais la rencontre entre l'Uruguay et l'Italie, qui s'est conclue sur une victoire de la Celeste (1-0) a surtout fait parler d'elle pour le coup d'éclat de Luis Suarez. Ce dernier aurait en effet mordu à l'épaule gauche Chiellini, à la 33ème minute de la deuxième mi-temps. En soulevant son t-shirt, l'attaquant transalpin a révélé les traces de la morsure de l'Uruguayen. Malgré les réclamations du clan italien, l'arbitre n'a pas expulsé le joueur.

Côté uruguayen, on essaye de minimiser l'événement : l'entraîneur, Oscar Tabarez, et l'attaquant Diego Lugano affirment qu'il ne s'agissait pas d'une morsure, et que les marques à l'épaule de Chiellini devaient correspondre à une vieille cicatrice. Suarez affirme de son côté que l'Italien a jeté son épaule contre son visage. "Ce sont des choses qui arrivent tout le temps sur le terrain, a-t-il déclaré selon l'Estadao. Il n'y a pas de quoi y attacher tant d'importance."

Le cas sera analysé par la Fifa. Si l'acte est qualifié de violent, Suarez pourrait écoper d'au moins trois matchs de suspension. Ne pèse cependant pas en la faveur de l'Uruguayen un certain passif, puisque le joueur a déjà été pris à deux reprises à mordre des adversaires : en 2010 et 2013, quand il jouait respectivement à l'Ajax et à Liverpool. Il avait alors été suspendus pour 7 matchs la première fois et 10 matchs la seconde.

Record?
? battu par le Colombien Faryd Mondragon. A 43 ans, il est en effet devenu le plus vieux joueur de l'histoire à disputer un match de Coupe du monde. Il bat ainsi le record détenu jusque là par le Camerounais Roger Milla, qui avait 42 ans lors de sa dernière Coupe, en 1994. Le gardien de but est entré sur le terrain pour les quelques dernières minutes du match opposant son équipe à celle du Japon (4 à 1 pour la Colombie). Il avait participé pour la première à la compétition en 1994, avant de participer à celles de 1998, puis de 2014. 20 ans séparent sa première et sa dernière Coupe du monde : un autre record !

Une vague de bébés "Neymar" en vue ?
Neymar, un prénom bien ringard il y a encore quelques années, est en passe de devenir tendance. Et risque de faire encore plus d'émules en cas de victoire de la Seleçao lors de cette Coupe du monde.

Selon l'agence en charge du recensement des personnes de l'état de Sao Paulo, Arpen-SP, seuls deux enfants prénommés Neymar étaient nés entre 1992 - année de naissance de l'athlète - et 2008 - lorsqu'il est passé professionnel. Dès 2009, 24 bébés portant le prénom de l'étoile montante du club de Santos sont nés dans l'état de Sao Paulo. En 2010, pas moins de 67 petits Neymar ont été enregistrés et 133 ont vu le jour en 2011.

Au fil des années, le prénom revient dans l'ère du temps, suivant les évolutions et le rythme du jeune prodige. A en croire les spécialistes, s'il venait à remporter la Coupe du monde avec la sélection nationale, une vague de petits Neymar pourrait déferler sur le Brésil dans les mois à venir. Ainsi en 1994, lorsque le pays a remporté la coupe du monde, le prénom Romario, alors peu usité, est devenu très en vogue.

Polémique autour de l'hôtel des femmes des Bleus
L'affaire a fait grand bruit dans la presse française. La chaîne Canal Plus révélait dans la journée de mardi que les épouses des Bleus, fraîchement débarquées au Brésil, n'appréciaient pas leur hôtel 4 étoiles et souhaitaient être relogées dans un établissement plus luxueux. Selon la chaîne cryptée, elles auraient même réussi à obtenir gain de cause et à se faire emmener dans un 5 étoiles de Copacabana. La Fédération française de football a alors volé au secours des femmes de joueurs, en assumant l'entière responsabilité d'un mystérieux imbroglio.
 
"La FFF s'inscrit en faux contre les allégations faisant supporter aux femmes des joueurs une quelconque responsabilité dans les problèmes survenus, affirme-t-elle, tout en reconnaissant un problème d'organisation. Un dysfonctionnement entre la FFF et l'agence chargée de l'accueil et de l'hébergement des familles des joueurs et du staff a généré une confusion et des retards regrettables ce lundi 23 juin à Rio. Les mesures prises aussitôt ont permis un retour rapide à une situation normale et satisfaisante. La FFF assume pleinement les désagréments survenus, s'en excuse auprès des joueurs, du staff et de leur famille."

APB, ALS (www.lepetitjournal.com - Brésil) mercredi 25 juin 2014