Mardi et mercredi, le Congrès annuel de la Fifa a réuni à Sao Paulo les hautes sphères dirigeantes du football mondial. L'occasion, pour l'association basée en Suisse, d'affirmer sa prise de pouvoir sur le Brésil pour plus d'un mois. Hier, la Coupe du Monde 2014 démarrait enfin. La Coupe du Monde de la Fifa, avant d'être celle des Brésiliens.
"Hilton", "Sheraton"? Sur le parking du Transamérica Expo Center, les bus tout confort aux vitres teintées affichent tous la destination d'un hôtel de luxe. À l'intérieur, dans l'auditorium, la Fifa ouvre son 64e Congrès. Dehors, derrière les barrières de sécurité, une poignée de journalistes, caméra au poing, guette les allées et venues des officiels qui sortent se griller une cigarette. Le président de la fédération palestinienne de football, l'avenant Jibril Rajoub, se prête au jeu des interviews. Il n'est pas loin d'être le seul. Dans l'auditorium, quelques journalistes privilégiés peuvent assister aux débats. Les autres, bien qu'accrédités pour l'événement, doivent se contenter de suivre son déroulement depuis la salle de presse adjacente, en streaming sur des écrans télé.
La veille, en fin d'après-midi, la Fifa avait officiellement lancé son Congrès lors d'une cérémonie d'ouverture célébrée en grandes pompes. À la présentation, la sculpturale Fernanda Lima, qui avait fait un buzz phénoménal lors du tirage au sort de la compétition. Puis, au discours du président Sepp Blatter et du ministre des Sports brésilien Aldo Rebelo, ont succédé les performances vocales des artistes Mohammed Assaf et Maria Rita. Un soulier de platine à même été remis au Français Just Fontaine pour ses 13 buts au Mondial 1958, avant que tout le monde puisse profiter, enfin, d'un somptueux repas.
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Hugo GUILLEMET - Cocorico Carioca (www.lepetitjournal.com - Brésil) vendredi 13 juin 2014
Écrit par Lepetitjournal Sao Paulo
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 13 juin 2014
Publié le 12 juin 2014, mis à jour le 13 juin 2014