Même si la visite de la région est accessible à tous, il s'agit bien là d'un voyage exigeant et fatigant. L'Altiplano demande certains sacrifices qui sont imposés par la topographie locale, l'altitude et l'absence de commodités à certains endroits (refuges, sacs de couchages, etc). La flexibilité et l'optimisme sont deux qualités que vous devrez apprendre à cultiver si vous ne les possédez pas déjà. Mais les efforts consentis seront récompensés très rapidement. Se rendre dans l'Altiplano chilien et rejoindre éventuellement le frère bolivien reste probablement l'un des plus grands voyages à réaliser sur notre planète.
De nombreuses agences assurent des circuits bien montés et sécurisés dans la région, comme l'organisation française Azimut 360 qui vous en propose trois, calibrés en fonction du temps dont vous disposez. Le premier, le plus complet et le plus accessible, s'étend sur 14 jours au départ de Calama dans le nord du Chili. Vous rejoindrez très vite San Pedro de Atacama pour profiter du salar d'Atacama, du village de Toconao et de la vallée agricole de Jerez. La montée aux lagunes Miscanti et Miñiques d'où nous avons une superbe vue de l'altiplano vous enchantera également. Après une semaine passée dans la région (ce n'est pas trop !) vous partirez pour la Bolivie avec l'objectif de rallier La Paz, la capitale bolivienne. Des merveilles naturelles se dresseront à nouveau sur votre route comme le salar d'Uyuni, l'île de Incahuasi, le cerro Rico à Potosi, les ruines de Tiwanaku ou encore le lac Titicaca.
En vélo aussi
Si vous disposez de moins de temps, nous vous conseillons de vous limiter à l'altiplano chilien. A l'extrême nord du désert d'Atacama, à la frontière avec la Bolivie et le Pérou, vous aurez déjà beaucoup à voir entre le lac Chungara perché à 4.500 mètres d'altitude, le salar de Surire, les autruches des Andes, San Pedro d'Atacama ou encore le parc national Lauca entre autres. Ces noms magiques de perles touristiques vous offrirons une vision complète de ce secteur : ressources naturelles, héritages culturels et vie sauvage.
Si vos jambes le permettent, tentez l'aventure en VTT ! De plus en plus populaire autour du monde, nombre d'agences combinent le vélo et la marche pour une approche plus intime de la région. Le rythme tranquille de la bicyclette permet de profiter des paysages, de la faune, de la flore et des dizaines de villages Aymaras de la région. Les parcs naturels sont de plus en plus ouverts et équipés pour recevoir les amoureux du vélo. Une option de plus pour découvrir le Parc National Isluga, les thermes naturels d'Enquelga (3.800 m) au pied du volcan Isluga (5.530 m), les fameuses aguas calientes et bien d'autres sites inoubliables.
M.G. (www.lepetitjournal.com - Santiago) Jeudi 24 avril 2008 - rediffusion
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