Écrit par Lepetitjournal Santiago
Publié le 9 juillet 2007, mis à jour le 13 novembre 2012
Quatre jeunes français, dans le cadre d'un échange universitaire ont planché sur l'importation au Chili, d'une nouvelle marque de sportwear français au nom plutôt?original: « Konass ». Ils ont découvert les aléas d'une implantation commerciale au Chili
Antoine, Charles-Antoine, Thiéfaine et Armand habillés en "Konass"(photo LA-C)
Un nouveau nom pourrait bientôt débarquer dans l'univers de la mode chilienne. Quatre jeunes Français de l'Institut Supérieur de Gestion de Paris sont arrivés avec dans leur valise des modèles de Konass, un label indépendant français de sportwear.
"Dans le cadre de notre cursus, nous avons étudié en profondeur le marché chilien de la mode. Puis nous avons cherché des enseignes qui souhaitaient se développer là-bas", explique Armand l'un des étudiants en école de commerce. Konass crée en 1998 par une bande d'amis dans le sud de la France a accepté le défi. Déjà présente sur le marché australien ce n'est pas sa première expérience internationale, et le Chili pourrait s'avérer un terrain fertile à son développement.
Avec une population jeune (40% a moins de 30ans) qui aime les sports extrêmes, qui subit l'influence de la mode américaine et qui possède un budget vestimentaire en constante augmentation, les Chiliens constituent un marché idéal pour Konass.
Apprendre à négocier à la chilienne
"Tous les jeunes interrogés ont apprécié le produit, son logo et sa qualité, se réjouit Antoine. Ils sont lassés des marques habituelles et recherchent des nouveautés". Seul le prix reste encore un obstacle à l'achat. En effet il faudrait débourser environ $20 000 pour un T-shrit homme contre $12 000 pour un produit de même gamme.
L'entreprise est actuellement en pleine délocalisation polonaise afin de réduire les coûts de production et donc le prix de vente;pas un sou de budget pour nos apprentis entrepreneur;c'est à peine si Konass leur a concédé quelques modèles de démonstration. Dans de telles conditions, difficile de partir à l'assaut des grandes enseignes comme "Ripley"ou "Falabella". Il se sont donc tournés vers les petits distributeurs indépendants plus accessibles, et découvert les us et coutume des négociations chiliennes.
"Les Chiliens, particulièrement dans le milieu de la mode sportwear, sont des gens assez cool" explique Thiéfaine. Un rythme et une ambiance de travail qui convient bien à ces quatre Parisiens bien intégrés à Santiago. "La semaine dernière nous sommes allés rencontrer un distributeur. Nous l'avons attendu près d'une heure, en scratchant des vinyls avec le vendeur, " rapporte Charles-Antoine. Il reste encore du chemin avant que Konass ne soit présente sur les portants des boutiques de Providencia ou Las Condes.
Laury-Anne Cholez. ( www.lepetitjournal.com-Santiago) lundi 9 juillet 2007
http://www.sismic-wear.com
Antoine, Charles-Antoine, Thiéfaine et Armand habillés en "Konass"(photo LA-C)
Un nouveau nom pourrait bientôt débarquer dans l'univers de la mode chilienne. Quatre jeunes Français de l'Institut Supérieur de Gestion de Paris sont arrivés avec dans leur valise des modèles de Konass, un label indépendant français de sportwear.
"Dans le cadre de notre cursus, nous avons étudié en profondeur le marché chilien de la mode. Puis nous avons cherché des enseignes qui souhaitaient se développer là-bas", explique Armand l'un des étudiants en école de commerce. Konass crée en 1998 par une bande d'amis dans le sud de la France a accepté le défi. Déjà présente sur le marché australien ce n'est pas sa première expérience internationale, et le Chili pourrait s'avérer un terrain fertile à son développement.
Avec une population jeune (40% a moins de 30ans) qui aime les sports extrêmes, qui subit l'influence de la mode américaine et qui possède un budget vestimentaire en constante augmentation, les Chiliens constituent un marché idéal pour Konass.
Apprendre à négocier à la chilienne
"Tous les jeunes interrogés ont apprécié le produit, son logo et sa qualité, se réjouit Antoine. Ils sont lassés des marques habituelles et recherchent des nouveautés". Seul le prix reste encore un obstacle à l'achat. En effet il faudrait débourser environ $20 000 pour un T-shrit homme contre $12 000 pour un produit de même gamme.
L'entreprise est actuellement en pleine délocalisation polonaise afin de réduire les coûts de production et donc le prix de vente;pas un sou de budget pour nos apprentis entrepreneur;c'est à peine si Konass leur a concédé quelques modèles de démonstration. Dans de telles conditions, difficile de partir à l'assaut des grandes enseignes comme "Ripley"ou "Falabella". Il se sont donc tournés vers les petits distributeurs indépendants plus accessibles, et découvert les us et coutume des négociations chiliennes.
"Les Chiliens, particulièrement dans le milieu de la mode sportwear, sont des gens assez cool" explique Thiéfaine. Un rythme et une ambiance de travail qui convient bien à ces quatre Parisiens bien intégrés à Santiago. "La semaine dernière nous sommes allés rencontrer un distributeur. Nous l'avons attendu près d'une heure, en scratchant des vinyls avec le vendeur, " rapporte Charles-Antoine. Il reste encore du chemin avant que Konass ne soit présente sur les portants des boutiques de Providencia ou Las Condes.
Laury-Anne Cholez. ( www.lepetitjournal.com-Santiago) lundi 9 juillet 2007
http://www.sismic-wear.com
Publié le 9 juillet 2007, mis à jour le 13 novembre 2012
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