À partir du samedi 24 avril, les voyageurs en provenance du Chili qui entrent en France devront respecter de nouvelles restrictions sanitaires, notamment un isolement obligatoire de 10 jours.
Il n’y aura pas de suspension de vols entre la France et le Chili, comme ce fut récemment le cas pour le Brésil. En revanche, pour une personne qui souhaite entrer sur le territoire français et qui vient du Chili, il faudra présenter un motif impérieux. Par ailleurs, la liste des catégories de personnes autorisées à voyager sera réduite. Seuls les ressortissants nationaux, leurs conjoints et enfants, ainsi que les ressortissants de l’Union européenne ou d’un pays tiers ayant leur résidence principale en France, seront autorisés à entrer sur le territoire. L’Argentine et l’Afrique du Sud sont également concernés par ces mesures.
Un test PCR négatif de moins de 36 h
Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian justifie cette décision, car il s’agit de pays "qui sont les plus dangereux dans le nombre de variants qui existent", a-t-il expliqué ce week-end sur France 3. Mais la présence de variants "n’atteint pas les niveaux observés au Brésil", ajoute le gouvernement.
Une fois arrivés en France, les voyageurs en provenance du Chili, d’Argentine ou d’Afrique du Sud, devront respecter des mesures strictes : isolement obligatoire de 10 jours, restrictions des horaires de sortie et renforcement des amendes.
On ne pourra pas contrôler tout le monde, tout le temps. - Thierry Clair, secrétaire général adjoint du syndicat Unsa-Police.
Un test PCR négatif de moins de 36 h avant l’embarquement (72 h auparavant) sera exigé. Ou, autre possibilité, un test PCR négatif de moins de 72 h et un test antigénique négatif de moins de 24 h, seront acceptés pour monter dans l'avion.
Par ailleurs, dès l’embarquement, les voyageurs devront indiquer l’adresse où s’effectuera l’isolement obligatoire de 10 jours. Et le gouvernement a prévenu que des contrôles à domicile seront effectués. Des amendes pourront également être dressées si l’isolement n’est pas correctement respecté, a insisté Matignon. Mais en parallèle, ce lundi matin, sur la radio France Inter, le secrétaire général adjoint du syndicat Unsa-Police, Thierry Clair a expliqué que : "Des contrôles, forcément il y en aura, mais on ne pourra pas contrôler tout le monde, tout le temps. D’autant plus qu'au sein de la Police, nous avons d’autres missions récurrentes qui sont également chronophages."
Ces mesures seront mises en place petit à petit jusqu’à leur pleine entrée en vigueur le samedi 24 avril.