Le PEFACO de Maya Maya est un hôtel de classe où les œuvres de multiples artistes issus de la République du Congo ou d’autres pays d’Afrique font partie intégrante de l’agencement et du décor.
Un hôtel où l’art est chez lui
Dès l’arrivée devant l’hôtel, l’impression qui se dégage est le bien-être et la sérénité. Le jardin fleuri et boisé de l’entrée donne déjà une idée du soin apporté à l’esthétique du lieu et à l’exigence du directeur général pour la qualité du cadre de vie.
Le hall d’accueil majestueux est peuplé de multiples œuvres d’art qui donnent le cachet à l’établissement : ici, l’art est partout, même dans les bureaux du staff administratif où sont accrochés des tableaux d’artistes.
Alexandre Becher, Directeur Artistique
L’accueil d’Alexandre Bécher est bienveillant, patient et attentif, même si la direction et la gestion quotidienne de ce grand établissement n’est sans doute pas de tout repos.
Venu de France, Alexandre Becher s’est intégré avec succès et avec passion au Congo, où il est arrivé à l’époque des Jeux Panafricains de 2015. La mission qui lui a été fixée à l’époque était d’apporter de la vie, une âme et de la chaleur à un hôtel qui « ressemblait à une clinique ».
Non pas en qualité de « manager d’hôtel », mais en tant que « Directeur Artistique » .
Le résultat est impressionnant, et le changement visible.
Il utilise avec succès ses formations initiales et ses expériences : l’hôtellerie et l’architecture intérieure de luxe. Le bon goût, mais pas le tape à l’œil.
On se sent ici comme chez soi.
Ce qui est important, c’est qu’il y ait une émotion.
Les couloirs de l’hôtel sont décorés de boucliers africains qui sont contrôlés tous les jours, car l’art attire les convoitises. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’y a pas d’œuvres d’art accrochées dans les chambres : là, ce sont les accessoires en tissu africain qui disparaissent parfois, emportés par les clients.
Alexandre Becher, un mécène engagé
Alexandre Becher n’est pas un sponsor éphémère, il n’est pas là pour faire un simple geste, ni pour faire acte de présence ou pour distribuer simplement des aides ponctuelles. Il n’est pas comme d’autres qui aiment faire des ronds de jambes dans les pinces-fesses.
Il est mécène, il s’engage, il se démène et reste présent, actif et disponible sur le long terme. Il avance de concert avec ceux avec qui il collabore.
Il entraîne tout le monde dans son sillage et ne marchande pas son soutien aux causes qui le passionnent : il vient d’héberger des artistes pendant six semaines dans son hôtel de la capitale. C’était à l’occasion de la dixième édition de la RIAC (Rencontre Internationale d’Art Contemporain), qui s’est déroulée à Brazzaville en septembre, organisée par l’énergique Bill Kouélany, la fondatrice des ateliers SAHM.
Dans ce cadre, il a mis en place un superbe vernissage dans le grand hall de la réception du PEFACO, et a réussi à attirer plus de 300 personnes, amateurs, collectionneurs et acheteurs, un soir de semaine.
Le Congo est un pays extrêmement beau, avec ses sites fabuleux, ses écosystèmes incroyables, et ses habitants attachants…
Français d’origine, Alexandre Becher a choisi de venir au Congo, sans hésiter une seconde, pour y vivre vraiment, pour s’y implanter à long terme, se refaire des racines en s’imprégnant de la vie, des coutumes, et de l’art du pays.
99 % des artistes qu’il présente sont originaires d’Afrique, dont 80 % de Congolais. Il est fasciné par le pays et ses habitants, et pense sincèrement que les gens qui vivent ici sont accueillants et chaleureux.
Promouvoir l’art et la culture en République du Congo est une réponse à sa fascination pour ce pays, une sorte de remerciement, spontané et désintéressé. Et c’est un succès : ses proches et connaissances avec qui il partage sa passion achètent régulièrement les œuvres qu’il expose. Il fait parfois l’objet de critiques, ce qui l’agace un peu, mais invite simplement les médisants à faire comme lui, voire à faire mieux…
PEFACO HÔTEL MAYA MAYA
Boulevard SASSOU NGUESSO
Face à l’Aéroport de BRAZZAVILLE
REPUBLIQUE DU CONGO