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La découverte d'un « requin fantôme » au physique atypique

Des scientifiques néo-zélandais ont annoncé la découverte d'une nouvelle espèce de requin fantôme, qui évolue au fond de l'océan Pacifique, à plus de 1 000 km à l'est de la Nouvelle-Zélande. Ce poisson, surnommé par certains « poisson-rat » ou « poisson-lapin », intrigue par son apparence peu conventionnelle, ressemblant davantage à une crevette géante qu'à un requin traditionnel.

Requin fantôme Requin fantôme
Écrit par Sarah Oueslati
Publié le 3 octobre 2024, mis à jour le 4 octobre 2024

 

Mesurant environ dix centimètres, ce requin possède une peau brune-rosée, un museau allongé, un tronc long et de grands yeux, le rendant presque méconnaissable par rapport à ses homologues. La découverte a été faite sur le plateau de Chatham, une région marine riche en biodiversité, comme l'a rapporté l’Institut national de l’eau et de la recherche atmosphérique (NIWA) basé à Wellington.

 

Un prédateur des profondeurs

 

Les requins fantômes sont des chasseurs redoutables, se nourrissant de crustacés à des profondeurs atteignant jusqu'à 2 600 mètres. Initialement, les chercheurs pensaient que ce nouveau requin fantôme faisait partie d'une espèce unique répandue à l'échelle mondiale. Cependant, Brit Finucci, scientifique au NIWA, a confirmé : 

 

“Cette espèce est génétiquement et morphologiquement différente de ses cousines.”

 

Brit Finucci a choisi de nommer cette espèce « Harriotta avia », rendant hommage à sa grand-mère, car « avia » signifie « grand-mère » en latin.

 

Enjeux de conservation

 

L'habitat des requins fantômes rend leur étude et leur surveillance particulièrement difficiles. Cela signifie que très peu d'informations sont disponibles sur leur cycle de vie et les menaces qui pèsent sur eux. Malgré ces incertitudes, chaque découverte comme celle-ci est considérée comme une avancée passionnante dans la compréhension de ces espèces. 

La découverte de ce nouveau requin fantôme souligne non seulement la richesse des écosystèmes marins néo-zélandais, mais également l'importance de la recherche pour préserver ces espèces fascinantes et souvent méconnues.

 

Sarah Oueslati, journaliste pour lepetitjournal.com Nouvelle-Zélande
Publié le 3 octobre 2024, mis à jour le 4 octobre 2024

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