L'ambassadrice Sylvaine Carta-Le Vert, a annoncé que des rapatriement devraient bientôt être organisés, en priorité pour les personnes les plus vulnérables : les mineurs, les personnes malades ou âgées, les personnels soignants rappelés en France mais aussi les possesseurs du Permis Vacances travail qui sont en grande difficulté financière.
Lancée en ligne le 23 mars une pétition demandant qu'un rapatriement soit organisé a récolté plus de 5500 signatures. L'ambassade de France a quant à elle recensé 2700 personnes dans une situation difficile.
En attendant que des vols spéciaux soient mis en place, des lignes commerciales sont toujours ouvertes, mais les prix des billets restent bien trop élevés jusqu'à fin avril, entre 1500 et 2000 euros pour un aller simple, alors que des voyageurs ont déjà dû acheter 1 voire 2 billets, qui ont été annulés et qui ne leur ont toujours pas été remboursés. Les tarifs descendent en dessous de 1000 euros à partir du mois prochain, mais la situation évoluant chaque jour rien n'assure que ces vols seront maintenus. Il faut donc se rapprocher des compagnies aériennes avant de réserver même s'il faudra patienter des heures au téléphone.
La bonne nouvelle c'est que les vols domestiques entre les îles du nord et du sud sont à nouveau autorisés ainsi Les déplacements vers les aéroports à condition d'avoir un billet d'avion valide.
Heureusement la plupart des voyageurs ont trouvé un toit où se confiner, dans les colocations, des AirBNB, des hôtel ou parfois des camping. Mais si le confinement se prolonge la situation va devenir problématique car les voyageurs n'auront plus assez d'argent pour payer leur hébergement et encore moins un billet d'avion. Quant à ceux qui sont logés chez des particuliers gratuitement ou en échange de service, ils ne pourront pas profiter de leur hospitalité éternellement.
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