Ce mercredi 2 décembre, Jacinda Ardern a déclaré publiquement un « état d’urgence climatique ». Plus que souligner la nécessité d’une action réelle et rapide, la Première Ministre a surtout fait comprendre que des mesures concrètes allaient rapidement être prises, pour l’intérêt des générations futures. Mais réussira-t-elle à respecter ses promesses ?
Cette déclaration d’urgence climatique a été adoptée à une large majorité par les parlementaires, avec 76 votes pour 43 contre.
La dirigeante néo-zélandaise a souligné l’importance de la situation en expliquant que : « Lorsque nous faisons des déclarations, c’est souvent qu’il y a une menace pour la vie, une menace pour les biens, et des urgences concernant la sécurité civile ».
L’objectif central d’une neutralité carbone pour 2050, difficilement réalisable ?
Souvent accusée par ses détracteurs de ne pas en faire assez pour atteindre ses objectifs environnementaux alors qu’elle avait basé sa campagne sur plusieurs de ces thèmes, J. Ardern avait pourtant annoncé vouloir produire 100% d’énergie renouvelables dans les décennies à venir.
C’est notamment le groupe Climate Action Tracter qui avait expliqué que les politiques climatiques néo-zélandaises étaient, pour le moment, insuffisantes pour espérer respecter les objectifs des accords de Paris conclus en 2015.
La campagne de la dirigeante du parti travailliste n’obtient, pour l’instant, pas des résultats à la hauteur de ses déclarations et de ses promesses pour de nombreuses ONG. Il lui faudra donc serrer la vis dans les prochains mois pour espérer atteindre des objectifs qu’elle revendique tant.
New Zealand Prime Minister Jacinda Ardern declared a climate emergency, joining 32 other nations pledging urgent government action to address the global crisis for the next generation. pic.twitter.com/YJIxZQVXss
— AJ+ (@ajplus) December 2, 2020
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