Le centre minier de Kouaoua en Nouvelle-Calédonie de la Société Le Nickel (SLN), filiale du français Eramet, a repris son activité la semaine dernière après plus de deux mois et demi de blocage par des jeunes, qui dénonçaient les pollutions de l'industrie du nickel, a indiqué la direction de l'entreprise.
La décision de la cinquantaine de barragistes, qui bloquaient l'accés aux mines de Kouaoua (côte est) depuis le 6 août, de lever leur mouvement est intervenue après une réunion mercredi entre tous les acteurs du dossier : SLN, Etat, gendarmerie, partenaires sociaux, mairie, province et chefs coutumiers kanak.
Le site de Kouaoua, 400 emplois directs et indirects, fournit environ 600.000 des quelque trois millions de tonnes de minerai, qui sont annuellement raffinées dans l'usine métallurgique de la SLN à Nouméa.