Accompagné de vents atteignant 230 km/h et de pluies diluviennes, Gita, qui avait amené les autorités à déclarer l'état d'urgence, est passé juste au sud de la capitale Nuku'alofa sans l'atteindre directement.
L'armée a été mobilisée pour venir en aide à la population, dégager les routes et évaluer les dommages. Il est d'ores et déjà clair que le cyclone a provoqué d'importantes destructions à Nuku'alofa. Des bâtiments historiques de la capitale, y compris certaines parties du Parlement des Tonga, ont été sérieusement endommagés et l'aéroport international a fermé. Même le Service national météorologique a perdu son toit et demandé aux autorités fidjiennes de se charger des alertes météo.
La tempête a privé de courant lundi soir l'île principale de Tongatapu (75.000 habitants). Le vent a atteint sa force maximale mardi matin. La police a indiqué que plus de 3.000 personnes avaient trouvé refuge dans 41 centres d'évacuation.
La menace Gita n'est pas complètement passée car la tempête pourrait atteindre la catégorie cinq en se dirigeant vers le groupe d'îles fidjiennes reculé et peu peuplé d'Ono-i-Lau.
Philip Duncan, prévisionniste en chef des services météorologiques néo-zélandais, a indiqué que la tempête pourrait ensuite se diriger vers l'île australienne de Norfolk et la Nouvelle-Calédonie avant de se dissiper sur la Nouvelle-Zélande la semaine prochaine. Le cyclone a provoqué des inondations et de nombreuses coupures d'électricité dans les îles voisines des Samoa.
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