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Témoignage d’un expatrié au long cours

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Publié le 17 décembre 2017, mis à jour le 17 décembre 2017

La vie d’expat peut être choisie ou due à une carrière et ne se construit pas comme une vie sédentaire. Et cela les expatriés le savent bien.

En effet, la vie de famille sédentaire permet, lorsqu’elle est bien organisée, de transmettre « des biens » à ses descendants. Il en est pour preuve ses grandes familles ayant, grâce à leur sédentarité, construit de belles entreprises.
Au cours de nos années d’expatriation choisies, nous avons souvent rencontré d’autres familles ayant renoncé aux voyages, le propre de l’expatriation, pour construire et transmettre des biens. La plupart d’entre elles, surtout les hommes, semblaient toutefois envier notre statut.

Il y a autre chose qui peut être transmis à ses enfants, sa famille : des valeurs morales, l’amour de la liberté, le non-conformisme, …. Moins palpable qu’une maison de campagne ou que des titres boursiers mais tellement plus « fun » et surtout bien plus d’actualité.

Dernière ligne droite est l’autobiographie d’un expatrié. Il l’aura été pendant près de 50 ans.

De son premier voyage en Nouvelle-Calédonie à 18 ans, où il fera son service militaire, jusqu’en Suisse où il vit depuis 18 ans (Sa plus longue expatriation) en passant par l’Afrique du Nord, les Nouvelles-Hébrides (Vanuatu), la Polynésie Française, les USA, sans compter un tour d’Europe en camping-car et un demi-tour du monde à la voile, il raconte ses souvenirs, donne de précieux conseils et raconte quelques anecdotes incroyables.

Cet ouvrage, principalement destiné aux enfants et petits-enfants de l’auteur, démontre, s’il le fallait, qu’une vie d’expat est tout aussi riche, même plus, qu’une vie de sédentaire, que le quotidien et ses soucis font aussi partie de la vie des expatriés.

Et si c’était eux les nouveaux aventuriers du 21ème siècle....

 

Extrait :

La revue Nouméa automobile paraissait chaque mois, la part de recettes publicitaires était la plus importante. J’eus l’idée de racheter au quotidien « La France Australe » huit pages, deux fois par mois, sur lesquelles il y avait quelques articles concernant l’automobile, mais surtout de la publicité. Mes finances allaient un peu mieux puisque, en plus de mon salaire de l’imprimerie, j’avais quelques revenus grâce aux publicités sur mes deux supports. Étant en contact régulier avec les annonceurs, je prenais l’option de quitter l’imprimerie et de créer une (petite) agence de publicité.

 

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