Dans un article en date du 31 octobre 2017, l'AFP relate que le premier ministre Français, Édouard Philippe a appelé "à mettre en place des règles "claires, incontestables", pour l'organisation du référendum d'autodétermination de 2018 en Nouvelle-Calédonie, avant le Comité des signataires de l'accord de Nouméa qui doit se tenir jeudi à Matignon."
L'article de l'AFP rapporte sa déclaration lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale et notamment une de ses réponses à Philippe Gomès, député Calédonien : "Il faut que nous puissions ensemble déterminer des règles claires, incontestables, transparentes, d'inscription sur la liste électorale, afin que personne ne puisse, après la consultation, remettre en cause les conditions de son organisation. Il faut que le scrutin soit sincère, transparent, surveillé. C'est une des données essentielles de sa bonne organisation".
L'AFP rappelle dans son article que "Le comité des signataires de l'accord de Nouméa de 1998, qui prévoit l'organisation d'un référendum sur l'indépendance du territoire, doit notamment discuter du corps électoral."
Et continue : "Il faut faire en sorte que la consultation mette en place un corps électoral clair", a affirmé Édouard Philippe, qui a par ailleurs souhaité "que l'ensemble des forces politiques présentes en Nouvelle Calédonie (puisse) s'entendre sur le sens de la question à poser" lors du référendum. Au-delà de la consultation de l'année prochaine, nous devons réfléchir ensemble à ce qui se passera après sur le plan institutionnel, et aussi sur le plan social, économique et politique", a-t-il conclu."
L'AFP conclu son article : "Le processus de décolonisation progressif en cours dans l'archipel, qui est français depuis 1853, doit déboucher, selon les termes de l'accord de Nouméa, sur un référendum d'autodétermination au plus tard en novembre 2018."
source : dépêches de l'AFP sur le site de l'Assemblée nationale.