La Chine a fortement intensifié les restrictions imposées aux personnes quittant la capitale mardi dans le but d'empêcher la flambée de coronavirus, la plus grave depuis février, de se propager.
Cette décision d'imposer de nouvelles règles et de relever le niveau d'urgence de Beijing de niveau 2 à 3 est survenue alors que l'épidémie actuelle de Pékin est passée à 106 infections depuis jeudi. Ce nouveau foyer a été attribué au vaste centre alimentaire en gros de Xinfadi, dans le sud-ouest de Pékin, où des milliers de tonnes de légumes, de fruits et de viande changent de mains chaque jour.
Les résidents des zones à haut risque ne sont plus autorisés à quitter leur quartier et doivent se faire tester. Plus largement, Pékin contrôlera strictement les déplacements des personnes à l'intérieur et à l'extérieur de la ville, les voyageurs entrants et sortants devant également être tester.
Certains quartiers de Pékin, y compris les "hutong" ancien de la ville, avaient déjà été clôturées, avec certains points d’entrée uniques imposés. À Huaxiang, le seul quartier à haut risque de Pékin, certains résidents ont exigé que les autorités imposent des protocoles de recherche des contacts plus stricts.
Shanghai impose une quarantaine à certains voyageurs
Préoccupée par les risques de contagion, de nombreuses provinces ont à ce jour imposé de nouvelles exigences de quarantaine aux visiteurs venant de Pékin. Au cours des trois derniers jours, les provinces du Hebei, du Liaoning et du Sichuan ont signalé de nouveaux cas liés au centre de gros de Pékin.
La ville de Shanghai a, elle aussi, commencé à exiger que les voyageurs des zones COVID-19 de risque moyen à élevé en Chine soient mis en quarantaine pendant 14 jours à leur arrivée en ville. L'enjeu est de taille pour Shanghai, qui a été invitée à accueillir deux courses de Formule 1 cette saison, et que les compagnies aériennes américaines sont également sur le point de reprendre leurs vols vers la ville.
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