Selon une étude de l'Economist Intelligence Unit (EIU) menée cet été, NYC arrive en tête du classement des villes les plus chères du monde, pour la toute première fois.
Dans l'ensemble, les prix ont augmenté d'une année sur l'autre en moyenne de 8,1 % dans plus de 150 grandes villes du monde. C'est le taux le plus élevé observé depuis 20 ans.
Mais, étrangement, les villes japonaises habituées au top 10 du classement des villes les plus chères en sont absentes cette année à cause, essentiellement, de la faiblesse du Yen. Mais pas seulement.
« L’un des problèmes que pose l’utilisation de cette étude, explique Gearoid Reidy, c’est qu’elle suppose que vous payez tout en dollars – ce que bien sûr la plupart des habitants ne font pas”.
Et Gearoid Reidy de citer les produits qui entrent en compte dans l’étude: du cognac, des balles de tennis, un magazine, du tabac, des spaghettis, ou un disque compact…
Or, ces études sont conçues pour permettre aux responsables des ressources humaines de calculer les montants payés à des expatriés qui tiendraient absolument à vivre à l’occidentale selon les standards les plus élevés.
Par exemple, une voiture à Singapour coûte très cher et c’est une raison pour laquelle la ville est présente chaque année dans le top. Mais la plupart des habitants n’en possèdent pas, car le réseau des transports en commun est très développé.
Cette liste de produits, qui sert de référence à l’étude, ne concerne qu’un très petit nombre d’expatriés qui « envoient leurs enfants dans une école d’élite française ou américaine, se rendent au travail en voiture pendant que la femme de ménage s’occupe de l’appartement et vont au théâtre après le travail avant de rentrer à la maison pour prendre un dernier verre de cognac.”
Et personne ne vit ainsi à New York, n’est-ce pas ?
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